La journaliste Marine LEDUC, notre envoyée spéciale au Québec, partage quelques émotions après son dernier séjour entre Montréal et Québec.
CARNET DE ROUTE
Chers globe-reporters et chères globe-reportrices,
Je suis bien revenue de mon séjour au Québec. Ce fut court, mais intense et enrichissant. J’ai pu découvrir de nouvelles choses et faire des rencontres intéressantes grâce à vos idées de reportages. Les interlocuteurs québécois sont tout aussi ravis de participer au projet et on peut voir un intérêt accru pour l’éducation aux médias et à l’information au Québec.
En dehors de ma mission, j’en ai profité pour retrouver de vieux amis, mais aussi passer du temps avec les familles qui m’avaient hébergée lors de la campagne de Globe Reporters au Québec en 2019. La journaliste Marie-Laure JOSSELIN n’est plus journaliste indépendante, mais travaille à temps plein pour l’Espace autochtone de Radio-Canada, où elle réalise des reportages sur les Premières Nations. Elle connaît tellement de choses sur le sujet qu’on peut passer des heures à discuter à avec elle. Lorsque je suis arrivée, elle venait de publier un reportage sur les coupes forestières sur territoire des Atikamekw, qui a provoqué des débats au sein du gouvernement québécois. Une preuve que le journalisme et l’information sont nécessaires pour aller vers une société plus juste.
Avec la journaliste Pascale GUÉRICOLAS à Québec, j’ai découvert une exposition sur l’immigration au Musée de la Civilisation. Cette exposition, initiée par Pascale elle-même, permet d’en savoir plus sur les démarches à suivre pour immigrer au Québec, sur les difficultés auxquels les immigrants font face et sur l’accueil qu’ils reçoivent. Ainsi, il est possible d’utiliser ses compétences journalistiques – de synthèse, de recherche des sources, de données, de préparation d’interviews… - pour réaliser d’autres projets, qui ont tous pour objectif d’informer le public et d’avoir une meilleure compréhension de certaines situations.
Avec cette exposition, on comprend mieux les raisons qui poussent des personnes à immigrer, et cela permet aussi d’éviter d’avoir des préjugés ou stéréotypes. Lors de la visite, j’ai aussi rencontré Felipe, originaire de Colombie, qui a travaillé avec Pascale sur le projet en tant que vidéaste. Il venait avec ses parents, des réfugiés colombiens qui ont fui les conflits. Pascale est elle-même une immigrante, arrivée de France il y a 30 ans. On peut même y voir la grosse malle en métal avec laquelle elle est arrivée au Québec ! « J’avais tous mes livres dedans » se rappelle-t-elle.
À bientôt pour de nouvelles aventures et hâte de voir vos articles !
Un carnet rédigé le 18 novembre 2021
Sources photographiques
Vue du Mont-Royal sur le centre-ville de Montréal © Globe Reporters
Rue du Vieux-Québec © Globe Reporters
Drapeau du Québec dans la vieille ville de Québec © Globe Reporters
Les remparts du Vieux-Québec © Globe Reporters
Statistiques sur l’immigration au Canada © Globe Reporters
Introduction à l’exposition « Voisins, voisines d’ailleurs » au Musée de la Civilisation de Québec © Globe Reporters
Parmi les procédures à réaliser pour immigrer au Canada, un examen de santé redouté par les candidats à l’immigration © Globe Reporters
Explications sur l’examen de santé pour immigrer au Canada © Globe Reporters
Interview vidéo d’un français qui a immigré au Québec © Globe Reporters
Interview vidéo d’un Touareg qui a immigré au Québec. Il est originaire de la frontière entre le Mali et le Niger, où il y a de nombreuses attaques de groupes djihadistes © Globe Reporters
La malle bleue n’est autre que celle de Pascale, arrivée au Québec il y a 30 ans © Globe Reporters
Dernier panneau de l’exposition. En arrière-plan, Pascale en discussion avec Felipe © Globe Reporters