La naissance de l’écoquartier Saint-Vincent de Paul
Publié le 8 février 2021
Martin, Vincent, Jana, Georges, Lazare, Léopoldine, Anlin, louise et Louis vivent à Paris et enquêtent sur la relation entre les chantiers de construction qu’ils croisent tous les jours et la pollution. Corinne MARTIN, directrice de la communication pour Paris & Métropole Aménagement, répond à leurs questions.
Environnement et transition énergétique
Peut-être avez-vous entendu parler du « Grand Paris ». C’est un projet d’aménagement pour faire de Paris et de la grande banlieue, une seule et même métropole. Des nouvelles lignes de métro, de RER, des nouvelles stations, des nouvelles routes, des immeubles de bureaux et d’habitations sont en court de construction. Pour tous ces chantiers, les normes environnementales sont de plus en plus strictes.
Mais comment fait-on un bâtiment écologique ? Comment un chantier peut-il être « propre » écologiquement ? Martin, Vincent, Jana, Georges, Lazare, Léopoldine, Anlin, Louise, Louis en CM2 à l’école Cardinal AMETTE, dans le 15ème arrondissement, veulent comprendre comment on réalise des constructions écologiques, comment on réalise un chantier sans polluer, avec un minimum de déchets.
En lisant la presse, notre envoyée spéciale, la journaliste Valérie ROHART en apprend un peu plus sur le chantier de Saint-Vincent de Paul. Il s’agit d’une ancienne congrégation religieuse en charge des enfants abandonnés, devenue hôpital et en voie de devenir un écoquartier, le tout géré par Paris &Métropole Aménagement.
Avec les architectes de bâtiments de France, il a été décidé de garder les bâtiments historiques : ceux qui ont été construits par Gaston d’Orléans pour la congrégation des prêtres de l’oratoire. En 1648, Saint Vincent de Paul utilise les bâtiments pour créer l’hospice des enfants assistés. Un établissement qui recueille les enfants orphelins ou abandonnés.
Sous le Consulat, en 1802, juste avant que Napoléon devienne empereur, il est transformé en hôpital d’abord tenu par les sœurs de la Charité Saint-Vincent de Paul puis transféré peu à peu à l’Assistance publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP).
On peut encore y voir le (bien LE) « tour d’abandon » : c’est un espace où les mères qui ne voulaient pas ou ne pouvaient pas élever leur enfant l’abandonnaient sans être vues : une clochette permettait aux religieuses de savoir qu’un bébé avait été déposé et elles venaient le chercher. Il pouvait ensuite être adopté.
Dans l’hôpital Saint-Vincent de Paul, il y a donc ces bâtiments historiques, mais aussi des plus récents moins intéressants d’un point de vue architectural. Ceux-là ont été détruits, les autres sont conservés, mais ils sont en train d’être restaurés pour suivre la même réglementation en matière d’environnement que les nouveaux bâtiments.
Entre la fermeture de l’hôpital et le début du chantier, les locaux ont accueilli plein d’activités solidaires. C’était : « Les Grands Voisins ».
Pour en savoir plus sur ce futur écoquartier, notre envoyée spéciale, contacte Paris & Métropole Aménagement. C’est la directrice de la Communication, Corinne MARTIN qui accepte bien volontiers de répondre aux questions des globe-reporters. Rendez-vous est pris à son bureau dans le quartier des Batignolles, dans le 17ème arrondissement (autre écoquartier), mais en raison des règles sanitaires, ce n’est finalement pas possible. L’interview a donc lieu chez elle, en proche banlieue parisienne. Quelques jours après, elle permet à notre envoyée spéciale de visiter le chantier.
Un entretien réalisé le 8 janvier 2021 et reportage photo le 15 janvier 2021