Petru FAUR a une petite ferme dans la commune de Laz, en Transylvanie. Il répond aux questions des globe-reporters de CP-CE1 de l’école de l’Ourcq, à Paris.
Economie, histoire et politique
Pour avoir des réponses sur l’agriculture traditionnelle, Élodie interroge d’abord Anamaria IUGA, une spécialiste du sujet. Mais l’envoyée spéciale se dit que ce n’est pas suffisant de faire une interview dans un bureau : il est indispensable d’aller aussi sur le terrain, de montrer aux globe-reporters un exemple de cette agriculture traditionnelle. Parce qu’elle est encore très importante en Roumanie où l’on compte plus de 3 millions de petites fermes !
Pour trouver une petite ferme, Élodie lance plusieurs pistes. Finalement, elle trouve la solution lors d’un reportage dans un grand élevage de vaches laitières : Ana, la femme de Daniel, l’agriculteur, l’emmène le lendemain chez ses parents, qui ont une ferme à Laz, un petit village situé dans les Carpates.
La ferme est située tout en haut des collines. Pour y arriver, il faut prendre un chemin de terre, sur plusieurs kilomètres. Avec l’aide d’Ana et Daniel, Élodie interviewe Petru, le père d’Ana. Puis elle fait le tour des lieux.
Pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Petru Faur. J’ai été sylviculteur, agriculteur, berger aussi. J’ai eu plusieurs métiers.
Qu’est-ce que l’on fait pousser en Roumanie ?
Moi je cultive des patates, du maïs, du blé, de la luzerne... pour nourrir les animaux. J’ai aussi des arbres fruitiers : des pommiers, des cerisiers, des abricotiers, des pruniers, des pommiers, etc.
Pourquoi les chevaux tirent des râteaux ?
J’ai eu, il y a longtemps, des vaches pour les travaux agricoles. Mais depuis environ 40 ans, j’ai un cheval de trait, avec lequel je travaille la terre. J’utilise aussi le tracteur, quand c’est possible. Mais la majorité du temps, j’utilise le cheval, parce que le terrain est juste à côté de la maison, parce qu’il est petit et en pente. De temps en temps, je prends aussi le cheval pour transporter des déchets, du bois... pour toutes sortes de travaux.
Est-ce que vous vendez des fruits et légumes ?
Les pommes de terre que je cultive, je les vends au marché, dans la ville à côté. Les fruits et légumes, c’est pour ma consommation personnelle et pour faire de la tuica [un alcool roumain très fort]. J’en vends aussi au marché, mais c’est plus rare.
Est-ce que vous les donnez à des enfants pauvres ?
Je n’ai jamais eu l’occasion. Ce n’est pas parce que je n’ai pas voulu, mais parce que je n’ai pas eu l’occasion.
Est-ce que l’on fait pousser des fleurs en Roumanie ?
Il y a des dizaines de milliers de fleurs qui poussent en Roumanie : des fleurs de tilleul, d’aubépine, de groseille... Il y a beaucoup de plantes médicinales, de fleurs sauvages.
Pourquoi vous aimez ce métier ?
J’ai repris la ferme des parents, je suis la troisième génération à cet endroit. Mon premier métier, c’était forestier. Ce sont les deux choses que j’aime, l’agriculture et la foresterie.
Un dernier mot ?
Je suis la troisième génération ici et j’aimerais que cette ferme continue d’exister, avec une nouvelle génération...
Sources photographiques
La ferme de Petru FAUR est située dans le village de Laz, en Transylvanie.
Petru FAUR.
Elle se trouve au sommet des collines. Au premier plan, on voit les arbres fruitiers. Tout au fond, on aperçoit la maison de Petru FAUR et différents bâtiments de sa ferme.
Ses terres s’étalent sur les collines. Au fond, on aperçoit la bergerie.
Depuis la ferme, on a une belle vue panoramique sur les alentours.
La bergerie.
Petru élève principalement des brebis, qui produisent du lait.
Les agneaux viennent de naître.
La bergerie.
La bergerie.
La bergerie.
Petru FAUR a aussi 4 ou 5 vaches et un cheval, qui sont dans la même étable.
Il a aussi des poules. D’habitude il y a un cochon, mais pas au moment du reportage : la famille l’a tué récemment pour le manger.
Du maïs pour nourrir les animaux.
Le foin est stocké à l’étage de l’étable.
Une botte de foin. C’est typique de la Roumanie, on en voit partout.