La pollution atmosphérique, un sujet plus complexe qu’on ne le pense

Publié le 31 décembre 2020

Les globe-reporters Gabriel, Ulysse et Éric de Paris s’interrogent sur la pollution atmosphérique et la qualité de l’air en Île-de-France. Un mal invisible, ou presque, qui impacte fortement la santé humaine et environnementale. Pour en savoir plus les enjeux et les remèdes liés à cette problématique, la chercheuse Valérie GROS et l’ingénieur d’études et de recherches Olivier FAVEZ répondent à leurs questions.

Débats

En quoi la pollution atmosphérique est-elle liée au changement climatique ? Et d’ailleurs de quoi parle-t-on lorsque l’on évoque la pollution atmosphérique ? Pour comprendre et parler de ce vaste sujet, Gabriel, Ulysse et Éric, du collège parisien Jean-François OEBEN, effectuent des recherches et identifient différentes pistes pour trouver des réponses. Parmi elles, nous avons la possibilité d’interroger Valérie GROS, chercheuse au CNRS et membre du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE) au sein de l’Institut Pierre Simon Laplace (ISPL).

Notre envoyée spéciale en Île-de-France, Chloé DUBOIS, prend alors contact avec le service communication de l’IPSL qui transmet à Valérie GROS. Celle-ci demande quelques précisions sur les questions qui vont lui être posées et accepte avec plaisir d’y répondre. Pour permettre aux élèves de recevoir les informations les plus complètes, la chercheuse invite même son collègue, Olivier FAVEZ, à se joindre à l’entretien. Lui est ingénieur d’études et recherches à l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (INERIS) et collabore avec Valérie à l’ISPL dans le cadre du nouvel observatoire atmosphérique SIRTA.

Malheureusement, Chloé est rapidement avertie qu’en raison de la crise sanitaire, les deux scientifiques optent pour une rencontre à distance - grâce à une application de visioconférence. Les enregistrements via un tel dispositif sont de mauvaise qualité, mais l’essentiel reste que nous obtenions des informations provenant de spécialistes de la question.

Valérie et Olivier font même parvenir à Chloé différentes photographies qui illustrent le sujet. On peut visualiser à quoi ressemblent un laboratoire de recherches et les instruments qui le composent.

L’entretien se déroule sans encombre, et les deux scientifiques se complètent dans le cadre du sujet qui nous occupe. Le métier de Valérie GROS consiste à « améliorer nos connaissances dans le domaine de la chimie atmosphérique », c’est-à-dire à « mieux connaître les sources, les transformations et les impacts des composés chimiques présents dans l’atmosphère ». Raison pour laquelle son équipe effectue des mesures partout à travers le monde.

De son côté, Olivier FAVEZ précise qu’il accompagne notamment le ministère en charge de l’environnement à appliquer les directives européennes et les lois nationales en matière de surveillances de la qualité de l’air. Son domaine de prédilection : les particules fines !

Suite à notre rencontre en ligne, Olivier renvoie toutefois un mail à Chloé. Il souhaite apporter des précisions à une question posée par les globe-reporters.

« Pour les moyens de transport non polluant, j’ai oublié, désolé : le train, c’est bien, et son développement (en lieu et place d’autres moyens de transport), non seulement en tant que transport en commun, mais aussi pour le fret de marchandises, pourrait permettre d’améliorer un peu la qualité de l’air. »

Un entretien réalisé en décembre 2020

Sources photographiques

Valérie GROS fait partie du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE) au sein de l’Institut Pierre Simon Laplace (ISPL) © Tristan PAVIOT
Valérie GROS fait partie du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE) au sein de l’Institut Pierre Simon Laplace (ISPL) © Tristan PAVIOT
Portrait d’Olivier FAVEZ qui fait partie de l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (INERIS). Il est très impliqué auprès de l’Institut Pierre Simon Laplace et il y collabore avec Valérie GROS dans le cadre du nouvel observatoire atmosphérique SIRTA.
Portrait d’Olivier FAVEZ qui fait partie de l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (INERIS). Il est très impliqué auprès de l’Institut Pierre Simon Laplace et il y collabore avec Valérie GROS dans le cadre du nouvel observatoire atmosphérique SIRTA.
Rencontre par visioconférence oblige, Valérie fait parvenir des photos de son laboratoire par ses propres moyens. Voici par exemple une vue d’ensemble du laboratoire SIRTA-LSCE © Valérie GROS
Rencontre par visioconférence oblige, Valérie fait parvenir des photos de son laboratoire par ses propres moyens. Voici par exemple une vue d’ensemble du laboratoire SIRTA-LSCE © Valérie GROS
Voici un instrument qui mesure les concentrations de particules. Valérie précise qu’il s’agit des particules PM1, PM2.5, PM10 (PM10 = particules dont le diamètre est inférieur à 10 micromètres) © Valérie GROS
Voici un instrument qui mesure les concentrations de particules. Valérie précise qu’il s’agit des particules PM1, PM2.5, PM10 (PM10 = particules dont le diamètre est inférieur à 10 micromètres) © Valérie GROS
Un spectromètre de masse qui sert à mesurer la composition chimique des aérosols fins © Valérie GROS
Un spectromètre de masse qui sert à mesurer la composition chimique des aérosols fins © Valérie GROS
Cette petite « armoire » baie contient trois analyseurs (et un calibreur) pour mesurer des gaz réactifs : ozone, dioxyde d’azote, ammoniac (O3-NOx-NH3) © Valérie GROS
Cette petite « armoire » baie contient trois analyseurs (et un calibreur) pour mesurer des gaz réactifs : ozone, dioxyde d’azote, ammoniac (O3-NOx-NH3) © Valérie GROS
Cet instrument mesure les taux de carbone suie (ou « black carbon »). Cela s’appelle un aethalomètre © Valérie GROS
Cet instrument mesure les taux de carbone suie (ou « black carbon »). Cela s’appelle un aethalomètre © Valérie GROS
Vue extérieure de l’observatoire atmosphérique SIRTA © Valérie GROS
Vue extérieure de l’observatoire atmosphérique SIRTA © Valérie GROS
Valérie GROS fait partie du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE) au sein de l’Institut Pierre Simon Laplace (ISPL) © Tristan PAVIOT
Portrait d’Olivier FAVEZ qui fait partie de l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (INERIS). Il est très impliqué auprès de l’Institut Pierre Simon Laplace et il y collabore avec Valérie GROS dans le cadre du nouvel observatoire atmosphérique SIRTA.
Rencontre par visioconférence oblige, Valérie fait parvenir des photos de son laboratoire par ses propres moyens. Voici par exemple une vue d’ensemble du laboratoire SIRTA-LSCE © Valérie GROS
Voici un instrument qui mesure les concentrations de particules. Valérie précise qu’il s’agit des particules PM1, PM2.5, PM10 (PM10 = particules dont le diamètre est inférieur à 10 micromètres) © Valérie GROS
Un spectromètre de masse qui sert à mesurer la composition chimique des aérosols fins © Valérie GROS
Cette petite « armoire » baie contient trois analyseurs (et un calibreur) pour mesurer des gaz réactifs : ozone, dioxyde d’azote, ammoniac (O3-NOx-NH3) © Valérie GROS
Cet instrument mesure les taux de carbone suie (ou « black carbon »). Cela s’appelle un aethalomètre © Valérie GROS
Vue extérieure de l’observatoire atmosphérique SIRTA © Valérie GROS

Sources sonores

  • Pouvez-vous présenter et nous expliquer en quoi consiste votre travail ?

  • Comment définir la pollution atmosphérique ?

  • Depuis quand la pollution atmosphérique augmente fortement à Paris et en île de France ?

  • Les chiffres de la pollution sont-ils inquiétants ? Si oui, pourquoi ?

  • Qui sont les responsables de la pollution dans la région et de quel type de pollution ?

  • Quels sont les risques à craindre pour la santé des humains et des animaux ? Est-ce un grand danger ?

  • Quelles sont les personnes les plus vulnérables à la pollution atmosphérique ?

  • Pollution atmosphérique et réchauffement climatique en île de France comme ailleurs, quel est le lien ?

  • Quel est l’impact de la pollution atmosphérique en Île-de-France et notamment sur la flore et les productions agricoles ?

  • Quelles seraient les meilleures solutions pour stopper ou diminuer cette pollution ?

  • Quel est le mode de transport le moins polluant ? Peut-il être généralisé ?

  • Question bonus : est-ce que les masques portés dans le cadre de la pandémie de Covid 19 protègent de la pollution atmosphérique ?

  • Quel est le rôle des arbres face à la pollution atmosphérique ?

  • Y a-t-il eu des effets positifs sur la pollution atmosphérique lors du premier confinement ?

  • Avez-vous un message pour les globe-reporters ?

Téléchargements

Les partenaires de la campagne

  • 01 Ministère de la Culture et de la Communication