Le Drive est-il l’avenir des hypermarchés en France ?
Publié le 16 janvier 2022
Les globe-reporters du collège Roger Salengro à Saint-Martin-Boulogne (62) travaillent cette année sur les liens entre consommation et réchauffement climatique. Difficile dans ce cas de passer à côté du sujet de la grande distribution. Le secteur est en effet en pleine mutation. Pour répondre à leurs questions, la journaliste Sidonie HADOUX, accompagnée de Lisa SEYVET et Lucie CAMPOY, étudiante à l’académie ESJ Lille, interrogent Thomas POCHER, directeur d’un supermarché à Templeuve (59), et de plusieurs drives aux alentours.
Innovations pour demain et après-demain
Bien choisir son interlocuteur est important lorsqu’on veut réaliser une interview. Il n’est pas question de le choisir au hasard. Le journaliste doit le choisir en fonction de sa pertinence.
En 2020, globe-reporters et globe-reportrices interrogeaient Marie DECIMA, alors employée au Centre Ressource sur le Développement Durable (CERDD) en tant que chargée de mission. La thématique de l’interview était l’alimentation durable. A cette époque, Marie avait fait référence à un directeur de supermarché engagé dans les réflexions sur les mutations de la grande distribution. Sidonie explique aux globe-reporters son cheminement pour obtenir le contact de ce directeur :
Thomas POCHER répond rapidement à la sollicitation de la journaliste et un rendez-vous est fixé au Drive piéton, situé dans le vieux Lille. Rendez-vous à 13h00.
Sidonie, Lisa et Lucie se retrouvent à 12h45 devant le lieu de l’interview afin de s’organiser. Lucie s’occupe de la prise de son, une première pour l’apprentie journaliste. Et Lisa mène l’interview.
A la fin de l’entretien, les journalistes demandent à visiter le lieu. Thomas POCHER leur explique alors le fonctionnement du Drive, de l’ordinateur où les commandes sont enregistrées, à la chambre froide où les commandes de légumes attendent leurs destinataires.
Pendant l’interview, vous entendrez parfois du bruit (portes qui s’ouvrent, etc). Le local est petit, sans bureau, et les commandes n’attendent pas la fin de notre interview ! Avant de démarrer l’Interview, nous avons demandé d’éteindre la radio, ainsi que la ventilation afin de faciliter notre prise de son, mais nous n’avons pas pu éteindre les frigos ! Il y a donc encore un petit sifflement dans le fonds.
Deuxième difficulté pour la prise de son : quelques clients entrent récupérer leurs produits, et le vendeur les sert. Nous stoppons parfois l’enregistrement en patientant jusqu’à ce que les clients sortent, mais pas à chaque fois. Il est difficile de couper trop souvent l’interlocuteur alors qu’il se livre à l’exercice difficile de l’interview.