Laurent CAROZZA est responsable d’une mission archéologique franco-roumaine qui étudie le delta du Danube. Il répond aux questions d’Océane, Louane, Yasmina et Nawal, globe-reporters en 4e au collège Racine, à Saint-Brieuc.
Grâce à la marraine des globe-reporters du collège Racine, Anaïs GIROUX, l’envoyée spéciale Élodie apprend l’existence d’une mission archéologique franco-roumaine dans le delta du Danube. La journaliste explore le site internet de la mission. Élodie lit les présentations des membres de l’équipe scientifique pour voir si quelqu’un pourrait être pertinent pour répondre aux différentes questions sur le climat et la faune du delta. Mais la mission semble surtout s’intéresser à une époque très ancienne : quand les hommes ont commencé, il y a environ 7 000 ans, à venir habiter dans le delta, qui était alors tout jeune.
Élodie identifie tout de même le responsable de la mission, Laurent CAROZZA, et le contacte par mail. Après un échange par téléphone, Élodie est convaincue : il a aussi des choses à dire sur le delta d’aujourd’hui. L’envoyée spéciale avoue : elle cède aussi à une curiosité personnelle. Elle est fascinée par la préhistoire, par la débrouillardise et l’inventivité des hommes de l’époque.
Laurent CAROZZA est géoarchéologue au Centre national de recherche scientifique (CNRS). Il vit entre Toulouse, où se trouve son laboratoire de recherche, et la Roumanie où il vient travailler régulièrement depuis 14 ans. Son bureau est situé à l’Académie roumaine, à Bucarest. C’est là qu’Élodie le rencontre.
Laurent CAROZZA.
Laurent CAROZZA montre l’une des céramiques retrouvées lors de fouilles. Elle date de la période néolithique, c’est-à-dire d’environ 7 000 ans.
Une autre céramique du néolithique.
Quand il est en Roumanie, Laurent CAROZZA a son bureau à l’Académie roumaine.
L’Académie roumaine est un énorme bâtiment, situé juste à côté du Palais du Parlement. Construits tous les deux sous Ceausescu, c’est le même style architectural.
L’entrée du bâtiment est remplie de marbre.
En revanche, l’arrière du bâtiment n’a jamais été terminé.