Les globe-reporters du collège Paul Duez à Leforest mènent l’enquête sur les pollutions présentes dans les sols et les sous-sols de leur territoire, fortement marqué par l’activité industrielle. C’est au tour d’Anita VILLERS, présidente de l’EDA jusqu’en 2018, une des associations de la Maison Régional de l’Environnement et des solidarités.

Développement durable et environnement

Quand Sidonie HADOUX écrit à Anita VILLERS, cette dernière lui répond rapidement. Cette militante de la première heure pour la reconnaissance de la pollution industrielle dans le secteur de l’usine Metaleurop n’est pas peu fière du chemin parcouru par l’ association : Environnement et Développement Alternatif (EDA). Ses membres font effectivement partie des premiers à avoir alerter les pouvoirs publics sur les risques liés à la pollution dans le secteur. Dés les annèes 1990, ils obtiennent des fonds européens pour financer deux thèses sur les phytotechnologies. 

 Voilà ce qu’Anita écrit à Sidonie :

« Le dossier Metaleurop a été vraiment notre fil rouge - nos engagements ont été énormes et restent précurseurs - je suis encore sollicitée dans diverses commissions traitant des risques technologiques majeurs (post accident nucléaire notamment) sur comment aborder les problèmes et comment tenter d’apporter des solutions en s’appuyant sur les scientifiques, les acteurs du territoire dont les habitants, ce qui nous a valu beaucoup d’obstacles. Mais néanmoins au final je ne veux y voir que les avancées positives et notamment l’application de nouvelles normes en matière de rejets par l’usine, de contrôle des denrées produites localement (céréales, produits d’élévage) de beaucoup de mesures de précautions à respecter. »

Merci à Marjorie DUCHÊNE, chargée de communication au CERRD, pour avoir conseiller à Sidonie HADOUX de contacter la militante. 

Sources sonores

• Pouvez-vous vous présenter ainsi que l’organisme pour lequel vous travaillez ?

• Pourquoi et comment Metaleurop a pollué le sol ?

• Comment ces rejets ont t’ils affecté l’agriculture locale et l’environnement direct ?

• Comment ont été reçues les actions menées par votre association ?

• Est-ce-que la pollution des sols s’est atténuée avec le temps et quelles solutions ont été apportées pour répondre à cette pollution ?

• En quoi cette pollution est-elle dangereuse pour la santé ?

• Quelles solutions ont été pensées en termes de santé publique ?

• Les solutions misent en œuvre sont-elles suffisantes ?

• Pourquoi vous êtes-vous personnellement intéressée au cas Metaleurop ?

• Vous êtes-vous également penchée sur le cas Nyrstar ?

• Y-a-t-il eu également une pollution de l’eau ?