« Le droit à la contraception au Burkina Faso est notre cheval de bataille », Hadissa KONATE de l’ABBEF
Publié le 30 janvier 2017
Hadissa KONATE travaille au sein de l’Association burkinabée pour le Bien Être Familial (ABBEF) et s’occupe des jeunes à propos de sujets encore tabous pour beaucoup de monde : la contraception, la sexualité des jeunes et leurs droits sexuels. Elle répond aux globe-reporters Lisa et Thomas du lycée Lasalle Saint Charles à la Réunion.
Droits humains et solidarité
Hadissa KONATE coordonne le programme destiné aux jeunes au sein de l’ABBEF. À l’entrée de l’association, une affiche accueille les visiteurs et proclame « les droits sexuels sont des droits humains » qu’il faut donc respecter.
Le travail de l’ABBEF est la sensibilisation avec pour objectif la prévention des grossesses non désirées des jeunes filles, la prévention des maladies sexuellement transmissibles comme le VIH-SIDA ou le cancer de l’utérus pour les femmes. « Il y a une solution à tous ces problèmes, affirme Hadissa KONATE. Il faut s’informer pour pratiquer une sexualité de façon saine ».
L’ABBEF reste une organisation mal vue dans certains milieux sociaux qui refusent d’aborder ce sujet au risque de mettre en danger la vie de nombreuses jeunes filles et jeunes femmes. Mais rien n’arrête l’ABBEF qui fait un travail de fourmi depuis plus de 30 ans sur la contraception et le planning familial au Burkina Faso.
Sources photographiques
Entrée au siège de l’ABBEF à Ouagadougou où l’envoyée spéciale des globe-reporters a rendez-vous pour s’entretenir avec Adissa KONATE.
Adissa KONATE montre à l’entrée du siège de l’ABBEF les services que son organisation offre à la population.
Adissa KONATE coordonne un réseau de centres de formation et d’information pour des jeunes où la confidentialité est strictement observée.
Une affiche sur les droits sexuels.
Adissa KONATE insiste sur le fait que la contraception pour les jeunes évite des maladies et des grossesses non désirées.
Connaissez-vous les droits sexuels ?
Sources sonores
Pouvez-vous vous présenter et nous parler de votre action au sein de l’ABBEF ?
Quelles sont les missions de cette structure plus particulièrement vis-à-vis des jeunes ?
Quels sont les moyens (humains, financiers) mis à disposition aujourd’hui pour accompagner les adolescents dans leur vie affective au Burkina Faso ?
Les jeunes se tournent-ils naturellement vers votre structure pour être informés ? Pour parler de leurs problèmes ?
La contraception, est-elle un sujet libre ou plutôt tabou au Burkina Faso ?
La promotion de la planification familiale auprès des jeunes se fait-elle suffisamment selon vous ? Est-elle présente dans les établissements scolaires ?
Quelles sont plus précisément les actions d’information mise en oeuvre concernant la contraception chez les adolescents ?
Ont-ils un accès aisé aux moyens de contraception ?
Quels sont les partenaires privilégiés de l’ABBEF ?
Question bonus : Quand nous entrons dans vos locaux, il y a une affiche sur les droits sexuels. Quels sont ces droits ?
Question bonus : Quels sont les conseils que vous répétez sans relâche aux jeunes qui viennent vous voir ?