Le "made in France" permet-il de produire des vêtements plus écologiques ?
Publié le 31 janvier 2023
Les globes-reporters et globe-reportrices Noa, Baptiste, Cassandra, Arnaud, Adam, Geoffrey du lycée professionnel Jean-Moulin, à Vincennes, s’intéressent à l’industrie textile et à son impact sur l’environnement. Ils et elles ont préparé des questions pour Julie LEBRUN, co-fondatrice de Marianne by Marie Jordane et créatrice de mode.
Innovations pour demain et après-demain
Les globe-reporters et globe-reportrices du lycée professionnel Jean MOULIN à Vincennes souhaitent interroger le modèle du « made in France » comme de la conception de vêtements éco-responsables. Pour cela, ils et elles veulent s’adresser à une marque textile qui s’est engagée à respecter un certain nombre d’engagements, tant sur le volet social qu’écologique.
Comment mettre en place de telles normes éthiques tout en ayant un modèle économique viable, alors que la plupart des multinationales ont fait le choix de délocaliser leurs productions à l’autre bout du monde ? Plus encore, le « made in France » peut-il suffire à réduire l’impact du secteur sur le climat ?
Pour trouver les réponses à leurs questions, notre journaliste entame ses premières recherche sur internet ; elle écume des dizaines de site de marques qui se sont engagées à respecter ce type d’engagements.
C’est ainsi que notre envoyée spéciale, Chloé DUBOIS, prend contact avec Julie LEBRUN. Elle est la cofondatrice et la créatrice de la marque Marianne by Marie Jordane. Sa boutique, comme son atelier, sont situés à Paris, dans le 17ème arrondissement.
Julie LEBRUN accepte de répondre aux questions des globes-reporters et globe-reportrices et propose à notre journaliste une rencontre dans sa boutique. Pour réaliser l’entretien, elles y seront plus au calme qu’à l’atelier, où Chloé pourra ensuite prendre quelques photos.
Le jour du rendez-vous, Julie LEBRUN attend, comme prévu, notre journaliste dans sa boutique de prêt-à-porter. Autour d’un café bien chaud en cette froide matinée de janvier, la créatrice raconte la naissance de sa marque, et nous en dit plus sur son modèle - de l’achat des matières premières à la production de ses ouvrages.
Une fois l’entretien terminé, Julie LEBRUN invite Chloé à visiter son atelier, situé à quelques rues de là. Cette proximité entre l’atelier et la boutique permet à Julie de faire plusieurs allers-retours dans la journée et de travailler à la fois du côté commercial et du côté conception.
Sur le chemin, la discussion continue. La créatrice explique qu’il est de plus en plus difficile de trouver certains savoir-faire dans le secteur du textile en France. En cause, le manque de formation et de débouchés dans l’hexagone, à la faveur des délocalisations.
Or, dans des entreprises comme Marianne by Marie Jordane, les salariés et salariées doivent être formés à la conception d’un vêtement dans sa totalité, sur l’ensemble de la chaîne de production.
Lors de la visite de l’atelier, notre journaliste rencontre d’ailleurs deux des salariées de la marque Marianne by Marie Jordane et prend quelques photos. Pour ne pas les déranger trop longtemps dans leur travail, elle repart une dizaine de minutes plus tard.
Julie LEBRUN, de son côté, dit se tenir disponible si les globes reporters et globe-reportrices ont besoin de plus d’informations.
