Les globe-reporters de la classe de 6ème géranium du collège Jean Lafosse de Saint Louis à l’Île de la Réunion se lancent dans une grande enquête sur les graffitis en Tunisie.
Avant de poursuivre leurs recherches, ils ont interrogé leur correspondante Élodie Auffray pour savoir s’il y avait bien du street art en Tunisie. C’est Camille Lafrance, la seconde correspondante à Tunis des globe-reporters, qui a enregistré les réponses d’Élodie.
"Allah" ("Dieu")
"Gahaf", un mot tunisien qui veut dire "globe-trotter", "bourlingueur".
Ce graffiti est très courant à Gabès, une ville du sud, qui souffre de la pollution d’une usine.
Dans la médina, un habitant a peint le nom de pays arabes, et la date à laquelle chacun s’est révolté contre son dirigeant.
En arabe, il est écrit : "liberté d’expression".
Il y a aussi beaucoup de mobylettes, car les gens n’ont pas tous les moyens d’acheter une voiture.
L’artiste belge Roa dessine toujours les animaux des pays dans lesquels il se trouve. Ici, un poulpe.
L’artiste français ZooProject est venu en 2011, juste après la révolution, pour intervenir dans les rues de la médina (la vieille ville) de Tunis.
Le français C215 a dessiné plein de chats sur les murs, sur des boîtes aux lettres, ici sur une porte. Dans les rues de Tunisie, il y a beaucoup de chats errants.
Le portugais Add Fuel aime beaucoup faire des trompe-l’oeil. Ici, il imite la faïence traditionnelle de Tunisie.
ZooProject a aussi peint une enseigne pour ce petit épicier.