Les MARSALIS, une famille de La Nouvelle-Orléans dédiée au Jazz
Publié le 8 mars 2024
Branford MARSALIS, musicien de jazz célébré à l’international, répond aux questions de Claudia, Shaëlyn et Sara, en 3ème 1 au collège Victor DURUY de Châlons-en-Champagne. Ses propos sont traduits en français par sa nièce Marley MARSALIS, pianiste âgée de 19 ans.
Culture et francophonie
Au départ, les élèves du collège DURUY souhaitent interviewer Jon BATISTE, célèbre musicien de jazz. Leur envoyée spéciale en Louisiane, Marine LEDUC, voit qu’il est très difficile d’accès et qu’il n’habite plus à La Nouvelle-Orléans, mais à New York. Mais Jon BATISTE n’est pas le seul musicien célébré à l’international, et la ville de La Nouvelle-Orléans regorge de pointures du jazz.
Marine a donc une autre idée : en interviewant la jeune fille qui incarne Jeanne d’Arc à la parade du 6 janvier, Marley MARSALIS, elle découvre qu’elle fait partie d’une famille de musiciens de jazz emblématique de La Nouvelle-Orléans, comme les BATISTE. Son grand-père Ellis MARSALIS était pianiste et professeur de jazz. Il a eu six fils avec sa femme Dolorès, tous musiciens, dont Jason MARSALIS, le père de Marley, Winton MARSALIS et Branford MARSALIS.
Wynton MARSALIS a été le premier jazzman à recevoir le prix Pulitzer de la musique, en 1997, un des plus grands prix américains décernés aux artistes. Branford a quant à lui eu aussi de nombreux prix et joué avec des grands noms de la musique comme Sting et Phil Collins. Marley, quant à elle, joue du piano et souhaite aussi devenir musicienne professionnelle.
Marine contacte donc Marley pour voir si elle peut faire une interview avec un membre de sa famille, et traduire en français. Marley propose de le faire avec son père Jason, qui a aussi été professeur de Jon BATISTE. Sauf que Jason est absent pendant que Marine est à La Nouvelle-Orléans. Marley se tourne alors vers son oncle Branford, qui est d’accord pour répondre aux questions des élèves.
Ils se rencontrent au Ellis Marsalis Center for Music, où Brandon MARSALIS a pris les fonctions de directeur artistique en janvier. Il vient en effet de rentrer à La Nouvelle-Orléans, 40 ans après avoir quitté la ville. C’est donc une nouvelle page qui s’ouvre pour lui, et il en parle dans l’interview.
Il a aussi co-fondé le centre, ouvert en 2012, pour offrir une éducation musicale mais aussi un accompagnement scolaire aux enfants du quartier du Upper 9th Ward, qui a été ravagé par les inondations causées par l’ouragan Katrina en 2005. Il est situé au cœur du « Musicians village », un quartier reconstruit afin d’accueillir les musiciens de La Nouvelle-Orléans et éviter que ces derniers partent ailleurs après la catastrophe. Branford MARSALIS est aussi derrière cet énorme projet de reconstruction, et a collaboré avec le musicien Henry CONNICK Jr, et l’ONG Habitat For Humanity International.