Les coulisses de la campagne

Publié le 17 mars 2019

Elodie raconte les dessous de sa mission en Roumanie.

Carnet de route

Chèr(e)s globe-reporters,

Ma mission en Roumanie est maintenant terminée. Avant de clore notre correspondance, je veux vous raconter un peu les coulisses de mon travail. 

J’ai logé pendant une grande partie de ces 6 semaines chez Cornélia et Jonathan, un couple franco-roumain, rencontré lors de mon année de stage en Roumanie, en 2006-2007. Douze ans plus tard, ils m’ont offert l’hospitalité ! Ils m’ont accueillie dans leur appartement situé à Drumul Taberei, un quartier de « blocs », comme on les appelle ici : de grands immeubles de style communiste. C’est une quartier très vivant, animé et agréable à vivre. Il se situe à environ 45mn de bus du centre de Bucarest. 

Pendant ces six semaines, j’ai aussi dormi dans des pensions touristiques, dans un hôtel de style communiste, dans une auberge de jeunesse, dans un train-couchette, dans deux appartements loués sur internet.

Pour me déplacer, j’ai utilisé l’avion, deux fois le train, pleins de fois le bus ou le trolleybus, le tram, parfois le taxi, la voiture, le car, le minibus, et même un bateau hors-bord, dans le delta du Danube. Sans oublier quelques centaines de mètres parcourus en charrette, dans le Maramures !

Il y a deux interviews que je n’ai pas pu faire : sur la politique environnementale et sur le festival de musique Untold. Pour la première, je suis responsable : j’avais un rendez-vous programmé avec une personne travaillant au ministère de l’Environnement, dans les tout derniers jours de ma mission. La fatigue aidant, j’ai tout simplement oublié de partir à temps pour arriver à l’heure au rendez-vous !

Quant au festival Untold, malgré mes multiples mails, SMS, messages Facebook et Linkedin, appels et relances, ils n’ont jamais daigné donner suite. J’ai d’abord envoyé un mail aux adresses indiquées sur leur site, ainsi qu’un message sur la page Facebook du festival. Puis j’ai trouvé les noms des organisateurs et je leur ai envoyé un message sur leurs comptes Facebook personnel. Aucune réponse. J’ai donc demandé à une journaliste roumaine si elle connaissait quelqu’un dans l’organisation, elle m’a donné le numéro de portable de la chargée de communication. J’ai dû l’avoir 4 ou 5 fois au téléphone : à chaque fois, elle m’a promis un rendez-vous imminent, un rappel dans la journée... Promesses invariablement non tenues. En dernier recours, l’avant-veille de mon départ, je lui ai proposé de répondre par mail. Pas l’idéal, mais mieux que rien. « C’est OK pour nous », m’a-t-elle dit par SMS. Je n’ai jamais rien reçu.

Pour le reste, il a presque toujours été possible, mais pas toujours facile, de trouver des gens pour répondre en français. J’ai souvent entendu : « Je comprends le français, mais je ne le pratique jamais, je n’arrive plus à le parler ». Ou bien : « En anglais oui, mais en français, ça va être difficile de trouver quelqu’un. » Il a parfois fallu insister, relancer, trouver d’autres solutions. Heureusement, j’ai pu compter sur l’aide de nombreuses personnes, que je remercie énormément. Et globalement, les personnes que j’ai sollicitées se sont montrées disponibles, réactives, accueillantes et même enchantées à l’idée de répondre à vos questions.

Elodie, votre envoyée spéciale revenue en terres bretonnes

Sources photographiques

Jonathan et Cornélia avec leur fille Youna, qui a fêté ses 3 ans.
Jonathan et Cornélia avec leur fille Youna, qui a fêté ses 3 ans.
Leur appartement se trouve dans le quartier de Drumul Taberei.
Leur appartement se trouve dans le quartier de Drumul Taberei.
L’immeuble dans lequel se situait l’un des appartements que j’ai loués.
L’immeuble dans lequel se situait l’un des appartements que j’ai loués.
L’hôtel Unirea, à Focsani.
L’hôtel Unirea, à Focsani.
Le wagon-lit, entre Bucarest et Cluj. Départ à 21h, arrivée à 7h du matin !
Le wagon-lit, entre Bucarest et Cluj. Départ à 21h, arrivée à 7h du matin !
Un trolleybus à Bucarest : c’est un bus relié au réseau électrique.
Un trolleybus à Bucarest : c’est un bus relié au réseau électrique.
A l’intérieur d’une rame de métro, à Bucarest.
A l’intérieur d’une rame de métro, à Bucarest.
Dans le minibus entre Bucarest et Tulcea.
Dans le minibus entre Bucarest et Tulcea.
Le bateau hors-bord avec lequel je me suis déplacée, dans le delta du Danube.
Le bateau hors-bord avec lequel je me suis déplacée, dans le delta du Danube.
La charrette sur laquelle j’ai embarqué pour quelques centaines de mètres, dans le Maramures.
La charrette sur laquelle j’ai embarqué pour quelques centaines de mètres, dans le Maramures.
Bye bye Roumanie
Bye bye Roumanie
Jonathan et Cornélia avec leur fille Youna, qui a fêté ses 3 ans.
Leur appartement se trouve dans le quartier de Drumul Taberei.
L’immeuble dans lequel se situait l’un des appartements que j’ai loués.
L’hôtel Unirea, à Focsani.
Le wagon-lit, entre Bucarest et Cluj. Départ à 21h, arrivée à 7h du matin !
Un trolleybus à Bucarest : c’est un bus relié au réseau électrique.
A l’intérieur d’une rame de métro, à Bucarest.
Dans le minibus entre Bucarest et Tulcea.
Le bateau hors-bord avec lequel je me suis déplacée, dans le delta du Danube.
La charrette sur laquelle j’ai embarqué pour quelques centaines de mètres, dans le Maramures.
Bye bye Roumanie

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