Les dangers qui menacent les zones humides de Louisiane
Publié le 12 mars 2024
Ayaz, Yann, Quentin, Manon, Chelsea, Neila, Shana, Naomi et Lucien, en 6èD au collège Robert SCHUMAN à Châteaubriant (44), réalisent un reportage sur la protection des bayous et des marécages en Louisiane. Le biologiste Tommy MICHOT répond à leurs questions.
Développement durable et environnement
Les bayous sont des cours d’eau, ou rivières, qui forment des serpentins dans le delta du Mississippi. Autour se forment parfois des marécages, qu’on appelle « marais » en franco-louisianais. Les zones avec arbres sont appelés des « mèches » et les « prairies » désignent les marais sans arbre situés près de la côte.
Cette géographie est favorable à une biodiversité importante qui apporte beaucoup de ressources pour la faune, la flore et les humains. Mais elle aussi menacée par les activités humaines et les changements climatiques, notamment par la montée du niveau de la mer et des eaux salées.
Pour trouver un ou une biologiste qui peut répondre aux questions des globe-reporters et globe-reportrices sur la protection des bayous, Marine passe par des personnes qui travaillent à la CPRA (Coastal Protection and Restoration Authority). C’est une autorité gouvernementale qui s’occupe de la protection et de la restauration des côtes face à l’érosion.
Elle obtient plusieurs contacts, dont un francophone, mais il n’est malheureusement pas dispo-nible. Mais notre envoyée spéciale se souvient que Bobby MICHOT, un Cajun qu’elle a interviewé sur la vie dans les bayous, a mentionné que son frère était biologiste et qu’il a beaucoup étudié la faune et la flore des bayous, des marais et des côtes.
Tommy MICHOT est à la retraite. Avant, il a notamment travaillé comme chercheur à l’Institute for Coastal and Water Research (l’institut pour la recherche côtière et aquatique) de l’Université de Louisiane à Lafayette.
Il est aussi musicien dans le groupe Les Frères Michot, dont Bobby fait aussi partie. Ses deux fils jouent dans le groupe Lost Bayou Ramblers, qui a gagné deux Grammy awards, dont un cette année.
Marine obtient son numéro de téléphone grâce à Bobby et ils se donnent rendez-vous un samedi après-midi dans la cabane de Tommy, surnommée « la Roue qui pend », située au bout d’un chemin et au bord du bayou Vermilion (ou rivière Vermilion).
Le trajet dure environ 20 minutes depuis Lafayette. En plus des moments passés avec Tommy, Marine prend des photos d’autres bayous et lacs lors d’autres excursions, pour diversifier les photos et les paysages.
Les animaux du bayou et les végétaux risquent-ils de disparaître à cause du déséquilibre de la faune et de la flore ?
Peut-on sauver les animaux et comment ?
Que pouvons-nous faire pour éviter la disparition d’une espèce quand il y a trop d’animaux qui la mangent ?
Est-ce dangereux pour l’une des espèces d’alligators qui n’existent que dans les bayous ?
Les habitants de l’isle Jean-Charles ont-ils abandonné leur mode de vie : la chasse et la pêche ? Où iront-ils après que l’île soit submergée par les eaux ? Pourront-ils continuer à vivre de la chasse et de la pêche après ?
Peut-on trouver un moyen plus sûr de puiser le pétrole dans la mer ?
Les gens consomment-ils plus ou moins de pétrole maintenant ?
Les bayous existeront-ils encore dans quelques années ?
Les excursions écologiques permettent-elles d’apprendre et de sauver le bayou ?
Quels sont les écogestes simples à respecter pendant ces excursions ?
Question bonus : Avez un message pour les globe-reporters et globe-reportrices ?