" Les dictateurs se fichent des lois internationales qui protègent les journalistes ", Yvette MUREKASABE

Publié le 27 novembre 2018

Yvette MUREKASABE, journaliste qui a dû fuir son pays le Burundi et qui vit aujourd’hui à Paris, répond aux questions des globe-reporters Asma, Nour, Tim et Rihab.

Liberté d’expression : droits et devoirs

Une personne qui répond à une interview, c’est souvent aussi une porte ouverte vers d’autres contacts qui peuvent partager des compléments d’information. C’est en questionnant Albéric de Gouville, le président de la maison des journalistes de Paris, que surgit la possibilité de rencontrer Yvette MUREKASABE.

Yvette aux Assises du journalisme de Tunis en novembre 2018 © Globe Reporters

Yvette est originaire du Burundi, un petit pays africain, au sud du Rwanda. Elle travaillait pour la radio privée la plus écoutée du pays quand une crise politique a conduit le pouvoir à des dérives criminelles. Menacée, elle a quitté sa terre natale clandestinement pour se réfugier en France. Une triste épopée qu’elle raconte aux globe-reporters tunisiens.

Un entretien réalisé en novembre 2018 à Tunis et actualisé en septembre 2021

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter ?

  • Pourquoi faire ce métier, certes passionnant, mais aussi dangereux ?

  • Pensez-vous qu’il est encore possible de croire en l’information quand on sait qu’elle est souvent manipulée aujourd’hui ?

  • Avez-vous déjà vécu des bombardements ? Avez-vous frôlé la mort un jour ?

  • Est-ce que le fait que des journalistes soient tués en faisant leur métier affecte votre motivation ?

  • Que faut-il faire pour améliorer la sécurité des journalistes lors des conflits ?

  • Est-ce que les journalistes ont le droit de porter des armes pour se défendre ?

  • Question bonus : En 2018, où vivez-vous et que faîtes-vous ?

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