Les kerterres, des constructions qui habitent la nature
Publié le 29 décembre 2020
Quand on travaille sur l’écohabitat, il est difficile de ne pas s’intéresser aux kerterres, ces petites habitations en torchis aux allures de maisons de hobbit. Les globe-reporters du collège Philippe De COMMYNES ont préparé des questions pour Dominique ROUZE, présidente de l’association Cultivons Malin, qui a construit la première kerterre des Hauts-de-France sur son terrain à Wambrechies (59).
Innovations pour demain et après-demain
Notre envoyée spéciale Sidonie HADOUX écrit à Dominique ROUZE via le site internet de l’association Cultivons Malin. Dominique répond immédiatement OUI à la requête des globe-reporters. Le rendez-vous est fixé le lundi 21 décembre 2020, à l’occasion d’un atelier qu’elle mène au Centre Social Basse Masure à Roubaix. C’est parfois simple, le journalisme.
Quand Sidonie arrive au rendez-vous, des jeunes sont formés par 3 membres de l’association à la construction de bacs à compost en palettes. L’atelier se déroule à l’intérieur du centre Basse Masure en raison du temps : et oui, il pleut !
« La semaine prochaine, nous ferons un premier atelier torchis pour que les jeunes puissent découvrir la matière, explique Dominique, mais nous construirons la kerterre à Roubaix au cours de l’été 2021. Il faut qu’il fasse sec et chaud pour que la terre sèche. »
Dominique est fille d’agriculteurs à Wambrechies. Sa famille tient encore une parcelle maraichère sur la commune. C’est d’ailleurs sur cette parcelle que Dominique a construit, avec son association, la première kerterre, en mai 2019. Deux mois plus tard, la seconde voit le jour à Amiens lors d’un atelier participatif de 6 jours.
Dominique ROUZE explique tout cela au micro de Globe Reporters. L’interview se déroule au centre social Basse Masure, dans une petite salle derrière l’accueil, afin qu’elles soient assises et au calme. Merci à l’équipe du centre pour l’accueil de notre envoyée spéciale !
Après l’interview, Sidonie laisse Dominique retourner auprès des jeunes pour terminer l’atelier bac à compost. La journaliste, elle, repart à Lille avec l’envie de s’inscrire à un des ateliers pour adultes ! Dominique est inspirante et donne envie de découvrir cette méthode de construction : « c’est quasi-thérapeutique ! », insiste-t-elle.
À quand les bureaux de Globe Reporters Environnement dans une kerterre ?