Madagascar à vélo : une alternative pour découvrir l’île sans polluer
Publié le 21 mars 2024
Lina et Gabriel du Collège Rosa Parks à Clisson veulent savoir si e tourisme affecte des écosystèmes fragiles à Madagascar. Kanto Antenaina RAKOTOBE est guide touristique de circuits à vélo. Il répond à leurs questions depuis Antsirabe.
Développement durable et environnement
Lina et Gabriel de Clisson se demandent comment protéger les écosystèmes fragiles face aux touristes à Madagascar. Le tourisme aggrave-t-il le réchauffement climatique ou au contraire préserve-t-il les parcs et les écosystèmes fragiles ? Lina et Gabriel demandent à leur envoyée spéciale, la journaliste Tatiana MIRALLES de rencontrer un guide touristique que puisse leur dire aussi s’ils existent des initiatives de tourisme durable.
Tatiana va à la rencontre de Kanto Antenaina RAKOTOBE, guide de circuits à vélo. Kanto et l’agence pour laquelle il travaille organisent des parcours entre les villes d’Antsirabe et de Tu-léar. Plus de 500 km à vélo pour promouvoir un tourisme écologique et de proximité avec la population malgache. Les cyclistes ont l’opportunité d’échanger avec les habitants et habitantes des petits villages de la campagne où ils séjournent. Ils visitent des parcs nationaux et des sites d’intérêt touristique sans voitures ni essence.
Tatiana entre en contact avec Kanto grâce aux hôtes chez qui elle loge à Antsirabe. C’est une famille très sympathique composée d’un couple, Tojo et Francia, et de deux enfants. En parlant avec eux du projet Globe Reporters, Tojo explique que son frère Kanto est guide touristique dans une agence qui fait des tours à vélo dans le pays. Et voilà ! L’interview est programmée pour le lendemain.
Kanto et Tatiana se rencontrent dans la terrasse d’un joli hôtel du centre d’Antsirabe. Tatiana arrive accompagnée de Tojo. Son frère Kanto vient accompagné d’un ami et, coup de chance pour nos globe-reporters, est garde forestier et tente de protéger les lémuriens. Mais, c’est une autre histoire et une autre interview.
Très calmement, Kanto répond aux questions. Après l’interview et celle de son ami garde forestier, tous les trois parlent de l’expérience de faire plus de 500 kilomètres en vélo à travers un pays plein des collines. Ils sont d’accord, c’est quelque chose que tout le monde devrait faire une fois dans leur vie, mais il faut être en pleine forme !
Pouvez-vous vous présenter et nous parle de ce que vous faîtes ?
Question bonus : Quel parcours faites-vous à vélo et comment se passe-t-il ?
Est-ce que l’île ou votre région plus spécifiquement est endommagée par le changement climatique et de quelles façons ?
Quelles espèces animales sont menacées et pour quelles raisons ?
Quels genres de touristes viennent dans votre région et pour quelles raisons ?
Que font les villages ou communautés pour accueillir les touristes ?
Le tourisme aggrave-t-il le réchauffement climatique ou au contraire préserve-t-il les parcs et les écosystèmes fragiles ?
Pensez-vous que le nombre de touristes est en baisse ou au contraire les mesures prises pour lutter contre la dégradation de l’environnement ont-elles fait revenir des touristes ?
Comment les villageois arrivent-ils à concilier la préservation de l’environnement et la venue des touristes qui leur apportent de l’argent ?
Existe-t-il des lois à Madagascar pour protéger l’environnement ? Ou est-ce les organisations non gouvernementales ou associations luttent seules contre le réchauffement climatique à Madagascar ?
Pensez-vous qu’il est envisageable de fermer certaines zones de l’île pour les préserver ?