Cédric, Cheikh, Loïc, Jacqueline, Corine et Elizabeth de la rédaction du collège Françoise SELIGMANN de Paris souhaitent en savoir plus sur les fermes urbaines. L’envoyée spéciale est chargée de se rendre à la ferme Suzanne où elle rencontre Élise BOIREAU.
Portraits
Comment cultiver en ville ? C’est le défi relevé par la ferme urbaine Suzanne, dans le 15e arrondissement de la capitale. Perchée sur les toits du centre sportif Suzanne LENGLEN dans le 15e arrondissement de Paris, entre les cours de tennis et les immeubles environnants, elle produit ses fruits et ses légumes, qui sont même vendus chaque semaine. À condition de s’adapter aux contraintes liées à sa situation géographique et à la faible profondeur de ses sols qui ne permet pas de faire pousser de longues racines. À l’origine du projet, l’entreprise Cultures en ville conçoit et installe aussi des potagers urbains et des toitures végétalisées pour verdir nos univers de béton. Y compris dans les établissements scolaires.
Pour joindre les responsables de la ferme Suzanne, comme demandé par les globe-reporters, notre envoyée spéciale, la journaliste Camille LAFRANCE, consulte le site Cultures en Villes. Elle envoie un email sur la page dédiée aux contacts. Il y a aussi trouvé un numéro de téléphone. Camille appelle et tombe au bout du fil sur Clément LEBELLE, co-fondateur de cette entreprise. Il lui indique les coordonnées d’Élise BOIREAU, maraîchère en charge de la ferme Suzanne. Camille lui laisse alors un message vocal et un SMS.
Élise rappelle notre correspondante et lui demande si des élèves pensent venir, car la ferme peut se visiter. Ce sera pour une autre fois, car il faut demander des autorisations pour les accueillir. Étant donné que la ferme se trouve sur des toits, il y a des mesures de sécurité à respecter. Elle lui envoie ensuite des indications par émail pour trouver le site dans l’enceinte du stade LENGLEN qui compte de nombreuses infrastructures et allées. Elle la met en garde « Ne suivez pas les panneaux ferme urbaine », car le stade accueille une autre structure que la ferme Suzanne, dédiée quant à elle aux animaux et aux visites pédagogiques.
Pour se rendre sur place, notre envoyée spéciale prend son vélo électrique garé dans le 19e arrondissement et pédale durant une heure dans le froid pour traverser tout Paris… d’un coin du périphérique (porte de la Villette) à l’autre (porte de Saint Cloud).
Merci de vous présenter ? Parlez-nous aussi de la ferme Suzanne dans le 15ème arrondissement.
Selon vous, quels sont les principaux avantages de l’agriculture urbaine ?
Et quels sont les inconvénients ?
Et les défis ?
Que pensez-vous des problèmes environnementaux liés à l’agriculture ?
Question bonus : Qu’est-ce qu’il faut faire pour résoudre les problèmes liés à l’agriculture ?
Question bonus : Est-ce que c’est compliqué de mettre en place un système de parcelles ?
Est-ce qu’on a assez de place à Paris pour faire de l’agriculture urbaine et être autosuffisant seulement avec l’agriculture urbaine à Paris ?
Qui faut-il former pour l’agriculture urbaine et comment ?
La pollution a-t-elle un impact sur les productions de l’agriculture urbaine ?
L’agriculture biologique a-t-elle des rendements suffisants ?
Comment imaginez-vous l’agriculture urbaine dans dix ans ?
Question bonus : Quel est le cout d’une ferme comme la vôtre ? Est-ce que vous avez eu des aides, comme des subventions ou autres ? Comment fonctionnez-vous en termes de salariés et quelle est la production de la ferme ?
Question bonus : Est-ce qu’il y a beaucoup des fermes comme la ferme Suzanne à Paris ?
Question bonus : Pourriez-vous décrire la ferme où nous sommes et ce que nous voyons ?