Nous sommes tous victimes de la pollution de l’air, mais certains le sont plus que d’autres
Publié le 24 avril 2022
La rédaction de l’école européenne de Berkandael à Bruxelles, s’intéresse à la qualité de l’air dans la capitale de la Belgique. Nicola DA SCHIO, chercheur à l’université de la VUB à Bruxelles répond à leurs questions.
Europe
Mélanie METIVIER, l’enseignante à l’école européenne à Bruxelles, contacte notre correspondante en Belgique, la journaliste Adeline THOLLOT, pour lui soumettre une idée de sujet. Les globe-reporters et globe-reportrices ont un questionnaire concernant la qualité de l’air qui nous entoure. Par chance, Mélanie connait une personne qui travaille sur cette thématique depuis de nombreuses années : Nicola DA SCHIO. Pour notre journaliste Adeline, arranger un rendez-vous avec le chercheur est plutôt simple et rapide.
Après un bref entretien téléphonique pour présenter le sujet, le rendez-vous est pris quelques jours plus tard, sur le campus de la VUB, une grande université de la capitale. En Belgique, il y a trois langues officielles : le français et le néerlandais principalement, mais aussi l’allemand, dans le sud-est du pays. Cette université, située tout près de la gare d’Etterbeek, propose différents programmes d’études, principalement en néerlandais et anglais. Heureusement, le chercheur qu’Adeline va rencontrer s’exprime parfaitement en français. Il peut répondre à nos questions.
Lorsqu’elle arrive en début d’après-midi, après avoir pris les transports en commun, notre journaliste découvre la grandeur du campus de l’université. En cette fin de pause déjeuner, le soleil brille et de nombreux étudiants sont regroupés sur les pelouses qui entourent les bâtiments. Adeline retrouve Noémie, une étudiante en gestion de l’environnement, qui va assister à l’entretien avec Nicola DA SCHIO, dans le cadre de son stage. Le chercheur les attend devant un café et les emmène dans son bureau, où va se passer l’interview.
Pour l’occasion, Nicola DA SCHIO a déjà ouvert des pages internet sur son ordinateur afin de présenter plusieurs cartes de Bruxelles, où l’on peut voir les différents quartiers et leur taux de pollution de l’air. Ce chercheur en écologie urbaine et en justice environnementale, montre également à Adeline et Noémie des brochures sur lesquelles il a travaillé avec des collègues. Nicola leur explique que l’on peut trouver plusieurs capteurs de qualité de l’air dans la ville et qu’il y en a, pas très loin de l’université. À la fin de l’entretien, Adeline se met alors en quête de trouver ce capteur qui se situe sur l’avenue de la couronne, à Ixelles. C’est une réussite, elle a même pris une photo qu’elle partage ci-dessous.
Pouvez-vous vous présenter et nous expliquer en quoi consiste votre métier ?
Pourquoi avez-vous choisi ce métier ?
Comment vient la pollution de l’air ?
Est-ce que l’air est de bonne qualité à Bruxelles ?
05 Question bonus : L’étude CurieuzenAir a montré qu’il existe de grosses inégalités en termes de qualité de l’air entre les différentes communes de Bruxelles, comment pouvez-vous l’expliquer ?
Comment savez-vous s’il y a de la pollution dans l’air ?
Pourquoi avez-vous installé des capteurs d’air à Bruxelles ?
Où avez-vous mis les capteurs à Bruxelles ?
Quelle est la région la plus polluée de Belgique ?
Est-ce qu’il y a plus de pollution en France, en Roumanie ou en Belgique ?
Question bonus : Quelles conséquences la pollution de l’air a-t-elle sur la santé ?