On n’est ni des sauvages, ni des Indiens disent les Abénakis
Publié le 27 novembre 2019
Martin, Valentin, Melvil, Simon et Gustave, des globe-reporters du collège Paul Verlaine à Paris réalisent l’interview de Jacques WATSO, conseiller d’Odanak, sur la vie des Abénakis de la communauté.
DROITS HUMAINS ET SOLIDARITE
Le chef d’Odanak, Richard O’BOMSAWIN, est anglophone et ne peut donc répondre aux globe-reporters. Il a quatre conseillers : Claire O’BOMSAWIN, Florence BENEDICT, Alain O’BOMSAWIN et Jacques WATSO. Ce dernier accepte de donner un éclairage sur la vie à Odanak.
Notre envoyée spéciale le rencontre le jour de son arrivée dans la communauté. C’est lui qui vient chercher Marine à la descente du bus à Sorel-Tracy, puis la conduit jusqu’à Odanak au volant de son pick-up.
Jacques et Marine se retrouvent deux jours plus tard pour réaliser l’interview au CEGEP (ou collège) Kiuna, un établissement scolaire avec un programme dédié aux études autochtones. Jacques y travaille à mi-temps pour entretenir les espaces extérieurs du CEGEP. Les jardins, les structures, les tentes, tipis et mangeoires pour animaux nécessitent de l’entretien.
Ils réalisent l’interview dans une grande tente en écorce de bouleau (wigwam) où les étudiants de la communauté se rassemblent de temps en temps pour des ateliers et des discussions. Jacques décide d’allumer un feu dans le poêle à disposition. Les flammes qui crépitent offrent une ambiance sonore agréable à l’enregistrement. Interview au coin du feu.
Interview réalisée en novembre 2019
Sources photographiques
Entrée du CEGEP Kiuna.
Jacques allume le feu. C’est plus rapide avec un chalumeau !
Le tente wigwam en écorce de bouleau. C’était un habitat traditionnel pour les Abénakis.
Jacques WATSO.
Jacques WATSO a installé une mangeoire pour les chevreuils.
Des structures de tipis et tentes sont installées dans le jardin du CEGEP pour rappeler les habitats traditionnels.
Une mangeoire pour les oiseaux.
Le chemin pour aller de la résidence étudiante à Kiuna. Il faut simplement une quinzaine de minutes pour s’y rendre.
La forêt du territoire abénaki.
Sources sonores
Peux-tu te présenter ?
Quels sont les services dont bénéficient les habitants de la communauté ?
Combien êtes-vous dans la communauté ?
Quelle est la superficie de votre territoire ?
Quelle langue parlez-vous ?
Quelle est votre religion ?
A quel peuple autochtone appartenez-vous ?
Quelles sont vos traditions ?
Quels genres d’habitats possédez-vous ?
Comment êtes-vous ou vous sentez-vous perçus par les Québécois ? Valentin
Quel est le sens du nom Odanak ?
Quels sont les droits et les contraintes de vivre dans une communauté ?
Question bonus : pourquoi ne voulez-vous pas être appelés Indiens ?
Question bonus : quelle est la différence entre une réserve et une communauté ?
Question bonus : as-tu un message pour les globe-reporters ?