Ouvrir une épicerie vrac à Carvin ou le pari de faire évoluer les mentalités
Publié le 26 janvier 2020
Les globe-reportrices Jeanne et Jade de Carvin (62) réalisent un reportage sur les épiceries en vrac. Après avoir interrogé, Alice, gérante de deux enseignes Day by Day à Lille, elles s’intéressent à la nouvelle épicerie Vrac’Titude qui vient d’ouvrir dans leur commune, Carvin, dans le Pas-de-Calais. Rencontre avec Audrey FERNANDES, gérante de l’épicerie indépendante avec son mari Cédric.
Innovations pour demain et après-demain
En décembre 2019, Audrey et Cédric FERNANDES ouvrent leur première épicerie, Vrac’titude, dans le centre-ville de Carvin, commune de 17 000 habitants, située dans le Pas-de-Calais, à 20 minutes au sud de Lille.
Ce jour-là, l’envoyée spéciale des globe-reporters, Sidonie HADOUX, a rendez-vous à 17h00 avec le maire de Carvin, Philippe KEMEL, une interview commandée par d’autres globe-reporters du collège Léonard DE VINCI. Elle profite de sa venue dans la commune pour se rendre à l’épicerie Vrac’titude. Par chance, une seule cliente est dans le magasin. Elle paye, échange deux trois mots avec l’épicière et quitte les lieux. Sidonie se dirige vers Audrey et lui explique les raisons de sa venue. Audrey se réjouit de répondre aux questions des globe-reportrices. Le temps de brancher le micro et de sortir les questions, l’interview peut commencer.
Plusieurs clients entrent dans la boutique durant le temps de l’interview, vous vous en rendrez compte en écoutant les sons. C’est l’occasion pour Sidonie de continuer d’enregistrer pour prendre ce qu’on appelle du « son d’ambiance ». Fermez les yeux, écoutez, vous avez l’impression d’y être. Le son d’ambiance a pour objectif d’apporter une atmosphère à un reportage radio. C’est en quelque sorte la signature du reportage de terrain, celui qui va nous emmener dans le lieu par l’ouïe.
Un reportage réalisé en janvier 2020
Sources photographiques
Audrey se réjouit de voir de nouveaux clients chaque jour, tout en ayant déjà une clientèle régulière. Cette dame à la caisse est venue quatre fois déjà et sa fille est aussi une habituée.
Dans une épicerie en vrac, les épiciers conseillent les clients et peuvent les aider à se servir au besoin.
Ici, Audrey sert une cliente en fond de veau. Cette dernière a ramené un contenant pour pouvoir le remplir avec l’épice.
Comme dans toutes les épiceries en vrac, les silos permettent de stocker les marchandises en vrac tout en permettant aux clients de se servir.
Denrées alimentaires, produits d’entretien, etc.
Produits de beauté : shampoings solides, savons, etc.
Le vrac oblige le consommateur à revoir toutes ses habitudes de consommation. Pour les cheveux par exemple, ce n’est pas évident de passer au shampoing solide.
La majorité des produits en vrac sont biologiques. Ici ce sont les pâtes, lasagnes ou tagliatelles, blanches ou complètes.
Selon Audrey FERNANDES, l’ouverture du magasin est appréciée des Carvinois et des habitants du coin.
« Nous sommes super contents, se réjouit l’épicière. Les retours sont positifs et les gens sont bienveillants ».
Sources sonores
Pouvez-vous vous présenter ?
Pourquoi avez-vous décidé d’ouvrir un magasin en vrac ?
Quels métiers exerciez-vous avant d’ouvrir cette épicerie ?
Depuis quand êtes-vous sensibilisés à l’écologie ?