Particules fines, ozone, dioxyde d’azote… : ATMO Hauts-de-France nous aide à y voir plus clair
Publié le 21 février 2022
Diego, Axel, Joël, Yanis, Clément et Killian, globe-reporters du lycée Mongy de Marcq-en-Barœul, s’interrogent sur les impacts de nos activités humaines, et plus particulièrement de nos différents moyens de déplacement sur la qualité de notre air. Ces nombreuses interrogations, de la composition de notre air aux effets sur la santé en passant par les causes de la pollution, sont soumises à Laure ROUSSEL, chargée de communication scientifique chez ATMO Hauts-de-France.
L’Anthropocène : état des lieux
« Pollution de l’air » ou « particules fines » : nous croisons bien souvent ces formules sans vraiment prendre la mesure de ce qu’elles représentent. Diego, Axel, Joël, Yanis, Clément et Killian, globe-reporters du lycée Mongy de Marcq-en-Barœul, ont souhaité en savoir plus. Ils se voient déjà au volant de leur modèle de voiture préféré. La plupart d’entre eux envisageant un futur professionnel dans l’automobile, ils connaissent le sujet par cœur mais se demandent quel impact écologique aura leur futur métier. Faut-il choisir une voiture électrique quitte à sacrifier le plaisir de la conduite ou apprécier les sensations d’un moteur à combustion tout en acceptant les conséquences écologiques et financières ? Quelles substances nocives peuvent se retrouver dans l’atmosphère ? Et comment réduire la pollution en ville ?
Pour obtenir des éléments de réponse, leur envoyée spéciale, Leïla KHOUIEL, leur suggère l’association ATMO Hauts-de-France comme interlocuteur. L’Observatoire de l’Air surveille, informe et accompagne sur la qualité de l’air en Hauts-de-France.
Pour entrer en contact avec la structure, Leïla KHOUIEL se rend sur le site Internet d’ATMO Hauts-de-France, puis dans la rubrique « contact ». Elle remplit le formulaire de contact en laissant ses coordonnées. C’est Laure ROUSSEL, qui lui répond par mail. Après des échanges sur le contenu des questions, un rendez-vous est fixé un jeudi après-midi, dans les locaux d’ATMO Hauts-de-France, situés à Lille.
Ces locaux consistent en deux étages : un étage administratif, avec les postes informatiques et les salles de réunion, et un étage où tout le matériel technique est entreposé. La salle de réunion est spacieuse et les distances sociales requises sont respectées.
L’entretien avec Laure ROUSSEL terminé, Kevin PARIS, responsable du pôle production au sein du service technique et métrologique d’ATMO Hauts-de-France, propose à Leïla et Éline de visiter les laboratoires d’analyse. Les deux premières salles servent de stockage pour des bonbonnes de gaz, calibrées par un organisme central. La salle suivante est le laboratoire principal, où les machines qui relèvent la qualité de l’air fonctionnent en permanence. Kevin PARIS présente enfin leur nouvelle machine, capable de faire en moins d’espace ce que font déjà deux autres grandes machines, preuve que la technologie en matière d’analyse de l’air ne cesse d’avancer.
Un entretien réalisé par Leïla KHOUIEL accompagnée d’Éline COUSTENOBLE en janvier 2022.
Sources photographiques
Les bureaux d’ATMO Hauts-de-France sont situés à Lille. @ Globe Reporters
ATMO Hauts-de-France est une association qui calcule et publie chaque jour un indice de la qualité de l’air appelé indice ATMO. @ Globe reporters
Portrait de Laure ROUSSEL, chargée de communication scientifique à ATMO Hauts-de-France. @Globe reporters
Laure ROUSSEL travaille avec une dizaine de personnes. @ Globe reporters
ATMO Hauts-de-France surveille l’air que nous respirons. @ Globe reporters
ATMO Hauts-de-France prévoit les épisodes de pollution. @ Globe reporters
ATMO Hauts-de-France informe les publics et accompagne les collectivités dans leurs actions pour améliorer l’air. @ Globe reporters
Kevin PARIS est responsable du pôle production au sein du service technique et métrologique d’ATMO Hauts-de-France. @ Globe reporters
Dans le laboratoire métrologique, les analyseurs qui relèvent la qualité de l’air fonctionnement en permanence. @ Globe reporters
Kevin PARIS présente la nouvelle machine, capable de faire en moins d’espace ce que font déjà deux autres grandes machines, preuve que la technologie en matière d’analyse de l’air ne cesse d’avancer. @Globe reporters
Sources sonores
Pouvez-vous vous présenter ?
Quelles sont les missions d’ATMO Hauts-de-France ?
Quelles sont vos missions spécifiques ?
À partir de quel matériel, outils et techniques de surveillance mesurez-vous la qualité de l’air en Hauts-de-France ?
En quoi consiste un seuil de pollution ?
Quelles substances nocives peuvent se retrouver dans l’atmosphère ?
Qu’appelle-t-on les particules fines ?
Quels éléments influent sur la qualité de l’air ?
Pourquoi l’ozone est particulièrement produit en quantité dangereuse en période estivale ?
Pourquoi Lille est le cancre en matière de pollution de l’air ?
Et concernant les particules fines ?
Quelques recommandations à donner pour préserver l’air ?
Question bonus : Avez-vous un message à adresser aux jeunes globe reporters ?