Pollution numérique : comment réduire ses effets au quotidien ?
Publié le 13 mars 2023
Maël, Luna et Noé, globe-reporters du collège Roger SALENGRO à Saint-Martin-Boulogne, souhaitent comprendre les impacts de la pollution numérique sur l’environnement et la santé. Pierre BOULET, maître de conférence à l’Université Lille 1 et membre du GDS EcoInfo, répond à leurs questions.
Innovations pour demain et après-demain
Regarder une vidéo en streaming, surfer sur le web, échanger en visio, télécharger une application mobile, s’acheter une nouvelle TV 4K, etc. Toutes ces activités nous semblent anodines, pourtant elles sont loin d’être sans conséquence pour notre planète. Internet et nos objets connectés ont en effet des impacts environnementaux considérables et complexes à estimer. C’est ce que souhaitent comprendre Noé, Luna et Maël.
Nos recherches nous mènent à EcoInfo. Le GDS EcoInfo réunit ingénieurs et chercheurs des secteurs de la recherche et de l’enseignement supérieur partout en France autour d’un objectif : agir pour réduire les impacts négatifs environnementaux et sociétaux des TICs (technologies de l’information et de la communication).
Leur but ? Proposer différents services pour nous accompagner à réduire l’empreinte environnementale et sociale du numérique. Des solutions existent pour réduire notre consommation énergétique et adopter des usages éco-responsables, notamment sur les équipements que nous utilisons au quotidien.
EcoInfo nous dirige vers l’un de ses membres, Pierre BOULET, professeur d’informatique à la Faculté des Sciences et Technologies à Villeneuve d’Ascq, vice-président infrastructures numériques et Président de l’association VP-Num.
Lorsque Leïla KHOUIEL, notre envoyée spéciale, le sollicite, Pierre BOULET accepte tout de suite de la rencontrer pour répondre aux questions des globe-reporters et globe-reportrices. Il souligne que vulgariser les effets divers du numérique auprès du grand public fait totalement partie de son travail. C’est l’une des motivations d’EcoInfo.
Le rendez-vous est fixé un lundi matin sur l’immense campus universitaire de Villeneuve d’Ascq, véritable ville dans la ville, réunissant près de 15 000 personnes. L’endroit grouille d’étudiants. Leïla et Pierre se rejoignent à la bibliothèque universitaire, petit bijou architectural récemment rénové.
C’est au deuxième étage, dans une petite salle de travail réservée par Pierre BOULET, que l’interview a lieu. La pièce est climatisée, équipée d’un écran d’ordinateur, de longues chaises et de tablettes. Et elle est totalement insonorisée. Parfait pour mener l’interview au calme.