Portrait d’autochtones du Québec ; bien loin des clichés !
Publié le 27 novembre 2019
Comment vivaient les Indiens d’Amérique ? Et d’ailleurs faut-il bien parler d’Indiens d’Amérique ? Ces questions et bien d’autres des globe-reporters Husan, Isshak et Mohammed, en 6ème au collège Édouard VAILLANT à Vierzon, et de ceux du collège Jean Lafosse sur l’île de La Réunion. Des réponses de Vicky DESFOSSÉS-BÉGIN et Samuel BERGERON qui travaillent au musée des Abénakis d’Odanak.
DROITS HUMAINS ET SOLIDARITE
Est-ce que celles et ceux qui peuplaient le territoire du Québec avant l’arrivée des colons d’Europe vivaient comme les westerns le racontent ? Et aujourd’hui, dorment-ils encore sous des tipis ? Aller à la rencontre des autochtones du Québec, c’est confronter des idées et des images populaires à une réalité qui est peut-être très différente. Et pour prendre le temps de comprendre ces différences, Marine LEDUC, notre envoyée spéciale au Québec, a décidé de prendre son temps et de passer plusieurs jours dans une communauté. Un projet qui nécessite une longue préparation.
Voilà déjà plusieurs semaines qu’elle travaille à ce projet. Bien avant son envol pour le Québec, elle a pris contact avec des communautés pour organiser son séjour. Ses recherches et celles de ses rédacteurs en chef ont conduit la journaliste vers Odanak, une communauté des Abénakis.
Odanak a la particularité d’héberger le premier musée autochtone du Québec. Il a ouvert ses portes en 1965. Vicky DESFOSSÉS-BÉGIN est coordinatrice de projets pour le musée et Samuel BERGERON est responsable de l’animation. Ils ont donc l’habitude de parler à des groupes scolaires. Ils précisent à Marine LEDUC, l’envoyée spéciale de Globe-Reporters, qu’ils sont allochtones, c’est-à-dire non autochtones. Ils travaillent ici en collaboration avec les Abénakis qui gèrent le musée. Mais ils connaissent bien cette culture, bien suffisamment pour nous en parler.
Le musée est situé sur la rue Waban-aki, dans l’ancienne école catholique faite de briques rouges. « Waban-aki » est le nom originel du territoire de ce peuple algonquin (une famille linguistique différente des Inuits et Iroquois). Il signifie « peuple du soleil levant » car leur territoire était situé à l’est du continent.
Interview réalisée en novembre 2019
Sources photographiques
La reproduction de la ceinture wampum qui a été donné à la France par les Abénakis en 1699.
Habit traditionnel abénaki.
Habit traditionnel en cuir.
Maquette du village d’Odanak au XVIIè siècle.
Entrée de l’exposition permanente avec un texte en langue abénaki.
Traduction du texte de l’exposition permanente.
Exposition permanente sur la vie quotidienne, divisée en quatre saisons.
Écriteau sur le commerce des Abénakis.
La vannerie est un artisanat traditionnel qui a fait vivre les Abénakis d’Odanak. Malheureusement, cela s’est un peu perdu, mais quelques artisans continuent de confectionner ces paniers en frêne.
Des jeux traditionnels.
La tradition de la récolte du sirop d’érable chez les autochtones.
Sources sonores
Merci de vous présenter.
Question bonus : Quels sont les mots les plus appropriés pour parler des premiers habitants du Québec ?
Pouvez-vous nous décrire et nous expliquer les tenues traditionnelles ?
Quels sont les jeux traditionnels des enfants autochtones ? Les enfants d’aujourd’hui jouent-ils encore à ces jeux ?
Quels sont les sports traditionnels des Abénakis ?
Quels moyens de communication les Abénakis utilisaient-ils ?
Quels sont les moyens de communication actuels ?
Quels travaux font les Abénakis de la communauté ?
Est-ce que les enfants vont à l’école ?
Comment les Abénakis font-ils pour se nourrir ? Chassent-ils encore ou pêchent-ils ?
Quelle est la religion à Odanak ?
A quoi servent les totems ?
Comment sont les habitations ? Comment sont-elles chauffées ?