Pour le ciment, la révolution bas carbone, c’est maintenant
Publié le 2 avril 2023
Marion GUIBERT, coordinatrice HSE (hygiène, sécurité, environnement) à Ecocem, répond aux questions d’Aline, Adrian, Wahid, Evan, Moussa et Noah, globe-reporters du lycée GUYNEMER de Dunkerque.
L’Anthropocène : état des lieux
Le ciment est un élément incontournable dans le domaine de la construction. Impossible de s’en passer. Problème, sa fabrication est très polluante : une émission de 850 kg de CO2 par tonne de ciment. Cela représente environ 7 % des émissions mondiales de CO2.
Certains industriels ont mis le cap sur le bas carbone. C’est le cas de la société irlandaise Ecocem. Comment ? En changeant la composition du matériau. Au lieu d’extraire du calcaire et de l’argile, de les chauffer à 1.450 degrés dans des fours à énergie fossile, de les broyer et de les transporter, il s’agit de les remplacer par du laitier (un déchet de la fabrication de l’acier à la sortie des hauts fourneaux). Installé en France près des sites sidérurgiques d’Arcelor Mittal à Fos-sur-Mer et à Dunkerque, Ecocem s’est spécialisé dans la vente de laitier moulu. Ce laitier a la particularité de n’afficher qu’un très faible taux d’émissions de dioxyde de carbone.
Aline, Adrian, Wahid, Evan, Moussa et Noah, globe-reporters du lycée GUYNEMER de Dunkerque veulent en savoir davantage sur ce ciment bas carbone. Pour cela, notre envoyée spéciale, Leïla KHOUIEL, contacte Ecocem en remplissant un formulaire de contact sur le site Internet de la société. N’ayant pas reçu de réponse après une semaine, Leïla décide d’appeler le site de Dunkerque. On la dirige vers l’attachée de presse d’Ecocem France. C’est avec elle que notre journaliste échange de nombreuses fois par mail et au téléphone afin de trouver une date. Il est convenu qu’un groupe de globe-reporters visite l’usine.
Le rendez-vous est fixé un mercredi matin. Leïla retrouve les globe-reporters et leur enseignante au lycée GUYNEMER. Le départ se fait depuis le lycée en mini-bus vers le site de l’usine. Il faut d’abord se présenter au poste de sécurité avec une carte d’identité avant d’accéder au site. Sur place, les globe-reporters commencent par réaliser l’interview de Marion GUIBERT, coordinatrice HSE (hygiène, sécurité, environnement) à Ecocem, accompagnée de Laurence Bazin, attachée de presse. Ces dernières proposent ensuite aux globe-reporters une visite de l’usine. Casque, lunettes et chaussures de sécurité sont de rigueur. La visite est passionnante et permet de mieux comprendre le processus de création du ciment bas carbone.