Réduire les déchets et améliorer la propreté des rues ; l’autre bataille de Paris
Publié le 21 janvier 2022
Les rédacteurs et rédactrices en chef de l’école élémentaire Ourcq, à Paris 19, s’interrogent sur la propreté et la gestion des déchets dans Paris. Colombe BROSSEL, élue du 19ème arrondissement de Paris et adjointe à la mairie de Paris, chargée de la propreté de l’espace public, du tri, de la réduction des déchets, du recyclage et du réemploi répond à leurs questions.
Vie quotidienne
La propreté de Paris est un sujet qui suscite de nombreux débats dans une ville au plus 2,2 millions d’habitants ! Pour mieux comprendre comment tout cela s’organise, les globe-reporters et les globe-reportrices se demandent à qui poser leurs questions, bien conscients que les réponses ne seront évidemment pas les mêmes en fonction de la personne interrogée. Qui allons-nous rencontrer ? La rédaction s’arrête sur deux alternatives : des éboueurs et éboueuses qui travaillent dans la capitale, ou la personne en charge de la gestion des déchets. C’est à dire Colombe BROSSEL, élue du 19ème arrondissement de Paris et adjointe à la mairie de Paris, chargée de la propreté de l’espace public, du tri, de la réduction des déchets, du recyclage et du réemploi. Et finalement, la décision est prise : ce sera Colombe BROSSEL.
C’est donc à Madame l’adjointe que notre envoyée spéciale, la journaliste Chloé DUBOIS, envoie un premier mail. Elle trouve son contact facilement sur le site internet de la Mairie de Paris. Quelques jours plus tard, pendant les vacances scolaires, l’adjointe à la maire de Paris répond avec enthousiasme à la demande des globe-reporters et globe-reportrices :
« Merci beaucoup pour votre message. Ce serait bien sûr avec grand plaisir. Adeline CARRIAT, ma collaboratrice, se met en relation avec vous la semaine prochaine pour caler ça ! Bien cordialement, Colombe BROSSEL »
La rencontre est acceptée ! Comme promis, notre journaliste reçoit, dès le lendemain, un mail d’Adeline CARRIAT. Il s’agit de la cheffe de cabinet de Colombe BROSSEL. C’est elle qui, entre autres missions, organise une grande partie de l’agenda de l’adjointe. Ensemble, elles fixent les conditions du reportage et c’est une très bonne nouvelle. Le contexte sanitaire et le retour du télétravail risquait de compromettre une rencontre physique, mais le rendez-vous en « présentiel » est maintenu pour le matin du 6 janvier.
Notre reporter se présente le jour dit devant l’Hôtel de Ville de Paris, situé dans le 4ème arrondissement. C’est là que Colombe BROSSEL exerce ses fonctions d’adjointe. Chloé est accueillie par Adeline CARRIAT, qui l’accompagne jusque dans les bureaux de l’élue. Elle restera à ses côtés durant toute l’interview.
Comme le nom de poste de l’élue l’indique, Colombe BROSSEL est chargée de nombreuses opérations pour la Mairie de Paris. Cela concerne la propreté de l’ensemble des espaces publics de la ville (les rues, les parcs, les squares, etc), le tri et la réduction des déchets, mais aussi le recyclage, la réutilisation ou le réemploi de ses déchets, lorsque cela est possible. Au total, 7 500 personnes travaillent sous la supervision de Colombe BROSSEL. C’est beaucoup, mais c’est le nombre de personnes nécessaires pour mener à bien les tâches quotidiennes qu’exigent ces différentes missions - que ce soit sur le terrain ou dans les bureaux.
Et comme il s’agit d’un service public, Colombe BROSSEL tient à préciser qu’il s’agit là de missions et de services qui sont les mêmes pour toutes et tous, dans l’ensemble des arrondissements parisiens. Cette précision répond en partie à la question des globes-reporters lorsqu’ils et elles se demandent par exemple « pourquoi certains quartiers / endroits sont plus sales que d’autres ? ».
Néanmoins, durant l’interview, l’adjointe à la Maire de Paris insiste à plusieurs reprises sur l’importance de la responsabilité de chacun et chacune à l’égard de ses propres déchets, et l’importance de la sensibilisation. Car les déchets sont aussi au cœur des problématiques liées au réchauffement climatique.
Pour aller plus loin et comprendre ce que deviennent les déchets une fois qu’ils sont ramassés et acheminés, par exemple dans les usines de traitement des déchets et de recyclage, vous pouvez également consulter le reportage réalisé par Chloé l’année dernière pour une autre rédaction parisienne. C’est ici que ça se passe : « Déchets : le premier geste est celui qui compte le plus »
Pouvez-vous vous présenter et nous expliquer en quoi consiste votre travail en tant qu’adjointe chargée de la propreté de l’espace public, du tri, de la réduction des déchets, du recyclage et du réemploi ?
Est-ce vous pouvez nous expliquez comment s’organise la propreté à Paris ? Qui est en charge quoi ?
Combien de personnes travaillent sur le sujet de la propreté à Paris ? Pourquoi c’est la mairie qui s’en occupe ?
Pourquoi, selon vous, certains quartiers / endroits sont plus sales que d’autres ?
Est-ce que la mairie manque, sur certaines zones, de personnels pour ramasser les déchets, ou de poubelles pour que les gens puissent jeter leurs déchets ?
Comment sensibilisez-vous la population au ramassage des déchets, ou comment les incitez-vous à ne pas jeter leurs déchets par terre ? Quelles sont vos stratégies ?
Pourquoi n’y a t-il pas de panneaux pour inciter les gens à ne rien jeter par terre ? Existe-t-il des sanctions si on jette des déchets dans l’espace public à Paris ?
Les quartiers où il y a davantage de caméras sont-ils plus propres ? Et peut-on verbaliser une personne qui jette un papier par terre qui a été filmée ?
Les quartiers où il y a le plus d’amendes sont-ils plus propres ? Et croyez-vous que les amendes sont une bonne solution pour que la population ne jette rien ?
Quels sont les efforts que pourrait faire la mairie de Paris pour améliorer la propreté, le recy-clage ou encore la réduction des déchets ?
La collecte des déchets alimentaires, c’est possible dans le 19ème arrondissement ?
Les conditions de travail des éboueurs sont très difficiles. Ils ont d’ailleurs manifesté cette an-née à Paris pour protester contre l’agrandissement de leur temps de travail. Qu’en pensez-vous ?
Avez-vous un message à adresser aux globe-reporters ?