Rencontre avec les inventeurs d’une machine capable de transformer tout déchet plastique en carburant
Publié le 23 février 2017
C’est l’histoire d’une belle et très intéressante rencontre comme parfois en réserve les reportages. L’envoyée spéciale des globe-reporters croise par hasard des pionniers de l’autosuffisance en énergie. Les frères SANFO, propriétaires d’une petite entreprise qui recycle des déchets répondent aux questions des globe-reporters Chléa et Cécile du Collège Saint-Joseph du Pré Saint-Gervais (93).
Développement durable et environnement
En préparant leur interview, les globe-reporters Cécile et Chléa ont découvert l’existence de l’association Espoir Jeune Burkinabé. Elles ont préparé un questionnaire et l’ont fait parvenir à leur envoyée spéciale. Malheureusement, les choses ne sont pas toujours aussi simples que l’on peut l’imaginer quand on prépare le reportage. Et Tatiana n’a pas pu rencontrer des membres de cette association. Mais en reportage, la chance vient souvent au secours des reporters audacieux. Ce reportage en est un exemple car l’envoyée spéciale a pu poser les questions à deux pionniers du recyclage au Burkina Faso.
À la sortie de Ouagadougou, là où le goudron disparait et commence la piste de terre rouge, un panneau annonce l’Unité de valorisation des déchets de Ouagadougou. Le thermomètre indique 32 degrés et le vent l’Harmattan souffle avec force. La moto est enveloppée de tourbillons de poussière.
Rabi Louis Aristide SANFO.
L’envoyée spéciale se rend sur place pour rencontre le directeur, M Mahamadou CISSE. Elle arrive un peu en avance et rentre dans un bureau pour attendre à l’ombre. Deux hommes sont là aussi, à l’abri du vent chaud. Ils sont habillés de la même façon, portent les mêmes pantalons, les mêmes couleurs. Tous les deux ont de grandes boucles d’oreilles.
En regardant mieux, elle n’en croit pas ses yeux, car ils se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Ce sont des jumeaux, les frères SANFO, Raogo et Rabi. Tout le monde se salue et les trois découvrent qu’ils attendent la même personne, Monsieur CISSE, le directeur de l’Unité de valorisation des déchets de Ouagadougou ; l’envoyée-spéciale pour lui poser des questions des globe-reporters et eux pour faire affaire et lui acheter des déchets pour leur entreprise de recyclage.
Raogo Louis Philippe SANFO.
L’envoyée spéciale se dit que décidément le travail de reporter est plein de rencontres magiques et que le Burkina Faso est un pays où elles se multiplient, car ce n’est pas la première du voyage. Tatiana leur explique le projet Globe Reporters et leur demande de répondre à quelques questions. Ce qu’ils acceptent avec enthousiasme.
Les frères SANFO, inventeurs.
L’envoyée spéciale prépare son matériel, quand Monsieur Mahamadou CISSE, le directeur arrive. Monsieur CISSE salue avec enthousiasme les deux frères, qu’il a vus à la télévision, car ils ont gagné le prix international Thomas Sankara grâce à l’invention d’une machine capable de recycler toute sorte de plastique en carburant. L’envoyée spéciale est donc devant des inventeurs célèbres. Entre félicitations, sourires et poignées de mains, l’interview commence.
Photo de famille avec les frères SANFO, Mahamadou CISSE et l’envoyée spéciale des globe-reporters.
Sources sonores
Pouvez-vous vous présenter et que fabriquez-vous ?
Comment avez-vous décidé de monter votre entreprise ?
Comment récoltez-vous les déchets dont vous avez besoin ?
Comment sont triés les déchets que vous utilisez ?
Avez-vous des difficultés à collecter les déchets dont vous avez besoin ?
Est-ce que vous contribuez à la baisse de la pollution au Burkina Faso ?
Quel est le problème le plus important que votre projet doit surmonter ?
Vous avez reçu un prix. Quel est ce prix ?
Vous êtes des pionniers. Comment voulez-vous qu’on vous appelle ?