Samuel, le directeur délégué, raconte l’Institut français du Cameroun à Douala
Publié le 12 janvier 2024
Mouhammed, globe-reporters du collège Anne FRANK de Saint-Dizier s’intéresse à l’Institut français du Cameroun. Samuel PASQUIER, directeur de l’antenne de Douala, répond à ses questions.
Culture et francophonie
Lorsqu’un journaliste arrive dans un pays qu’il ne connaît pas, il cherche d’abord à rencontrer des personnes qu’on appelle « personnes ressources ». Ces personnes connaissent bien le pays où ils vivent et y ont beaucoup de contacts. Ces personnes peuvent être des journalistes locaux, des diplomates, des membres d’ONG, etc. Elles aident grandement le journaliste qui vient pour la première fois dans le pays et lui font gagner beaucoup de temps.
Samuel PASQUIER, directeur délégué de l’antenne de Douala de l’Institut Français du Cameroun, fait partie de ces gens qui peuvent aider un journaliste dans son travail en partageant des contacts intéressants à rencontrer. Par son métier, il est amené à rencontrer quantité de personnes qui gravitent dans les milieux culturels, scientifiques, médiatiques, etc. Ça tombe bien, Mouhammed, globe-reporter du collège Anne FRANK à Saint-Dizier, s’intéresse à l’Institut français. Grâce à ses recherches, il a même fourni à Raphaël le nom et le contact du directeur à Yaoundé.
Mais puisque nous commençons à découvrir le Cameroun par Douala et qu’il y a une antenne dans le centre-ville, notre envoyé spécial au Cameroun, le journaliste Raphaël KRAFFT, contacte par courriel M PASQUIER avant même de prendre l’avion. Et c’est le premier rendez-vous que Raphaël organise une fois à Douala.
Une pierre, deux coups ! L’interview terminé, Raphaël pose ses propres questions pour en savoir plus sur le Cameroun. Il interroge le directeur sur la situation sécuritaire et M PASQUIER lui indique les zones à éviter.
Notre envoyé spécial lui demande aussi ce qu’il pense de la situation politique de ce pays dirigé depuis plus de quatre décennies par le même président, désormais âgé de plus de 90 ans. À cette question, diplomatie oblige, Samuel PASQUIER répond avec précaution. L’Institut est un service l’ambassade de France au Cameroun. D’une manière générale, les employés des Ambassades ne peuvent pas dire publiquement ce qu’ils pensent du pays dans lequel ils sont en mission et ont un devoir de discrétion.
Raphaël se renseigne également sur les événements culturels que l’Institut français organise dans les prochains jours. C’est un moyen pour notre envoyé spécial de rencontrer des gens, de prendre leurs coordonnées et, peut-être, de les solliciter pour des interviews ou des contacts pour les prochains reportages.
Après avoir répondu à toutes ces questions, Samuel propose une visite de l’Institut français. L’équipe qui y travaille ne chôme pas. Plus de 500 événements sont organisés chaque année : expositions, concerts, représentations artistiques, séances de cinéma, etc. A cela s’ajoutent un espace Jeunesse avec un accès à des consoles de jeux, une salle de spectacle, une autre d’exposition et une médiathèque.
Lors de la visite, notre journaliste rencontre le peintre Victorien BAZO en train d’accrocher ses œuvres pour sa prochaine exposition. Raphaël est chaleureusement invité au vernissage ce qui nous permet de découvrir quelques œuvres de l’artiste.