Silence, ça pousse sur les terrils !

Publié le 21 février 2022

Justine, James, Louna Clément et Meïlywen, globe-reporters du collège LANGEVIN-WALLON de Grenay (Pas-de-Calais) souhaitent recueillir la parole de Vianney FOUQUET, chargé de mission « éducation, formation, écocitoyenneté » au sien du Conservatoire botanique national de Bailleul (Nord). Pour parler de son métier mais aussi pour en savoir plus sur les différentes espèces végétales présentes sur les terrils des Hauts-de-France. Notre envoyé spécial, le journaliste Kozi PASTAKIA, accompagné par Manon LE DANTEC, étudiante à l’Académie de l’ESJ Lille, vont à la rencontre de ce guide nature. Ce dernier leur donne rendez-vous au Conservatoire botanique qui s’étend sur 25 hectares.

La biodiversité dans tous ses états

Quelles sont les plantes qui poussent sur les terrils ? Ces espèces végétales sont-elles semées par l’Homme ou poussent-elles naturellement ? Cette végétation constitue-t-elle un enjeu écologique ? Voici quelques-unes des questions que se posent Justine, James, Louna Clément et Meïlywen, globe-reporters du collège LANGEVIN-WALLON de Grenay (Pas-de-Calais). Pour obtenir des réponses, ils font des recherches sur Internet. Et ils tombent sur un acteur local qui pourrait répondre à leurs interrogations : le Conservatoire botanique national de Bailleul (Nord). Les élèves missionnent le journaliste Kozi PASTAKIA et Manon Le DANTEC, étudiante à l’Académie de l’ESJ Lille, pour se rendre sur place et trouver un interlocuteur. Après quelques échanges par mail, c’est Vianney FOUQUET, chargé de mission « éducation, formation, écocitoyenneté » au sein du Conservatoire botanique qui accepte de les recevoir.

Le rendez-vous est fixé un jeudi matin. Kozi PASTAKIA et Manon LE DANTEC partent de Lille en voiture. Après une quarantaine de minutes de trajet, ils arrivent à destination. Ils se garent sur le parking du Conservatoire botanique national de Bailleul et se dirigent vers le bâtiment d’accueil. À l’intérieur, ils observent les nombreux livres qui traitent de plantes, fleurs, arbres et insectes. Vianney FOUQUET les rejoint. L’interview démarre. Le chargé de mission « éducation, formation, écocitoyenneté » répond à toutes les questions des globe-reporters, toujours avec le sourire au coin des lèvres. Ainsi, il explique le rôle du Conservatoire botanique national de Bailleul : préserver la flore sauvage sur le territoire des Hauts-de-France. « Aujourd’hui, il y a plus ou moins une espèce végétale sauvage qui disparaît de la région tous les ans », souligne Vianney FOUQUET. Il poursuit en expliquant que le Conservatoire botanique est une association qui compte une cinquantaine de salariés tels que des botanistes, des bibliothécaires, des jardiniers ou des cartographes. 

À la fin de l’interview, il propose à Kozi PASTAKIA et à Manon LE DANTEC d’aller faire un tour des lieux. Le Conservatoire botanique national de Bailleul s’étend sur 25 hectares. Plus de mille espèces de plantes y sont réparties au sein de parcelles dans trois jardins : le jardin des plantes médicinales, le jardin pédagogique des plantes sauvages et le jardin conservatoire. Vianney FOUQUET indique que le lieu est ouvert au public et qu’ils reçoivent régulièrement des classes. Le meilleur moment pour se rendre sur place et observer les plantes ? Fin mai-début juin. Avant de les quitter, le guide nature remet à Kozi PASTAKIA et à Manon LE DANTEC de la documentation à l’attention des globe-reporters. Voilà de quoi alimenter leurs connaissances ! Pour en savoir plus sur cette rencontre, n’hésitez pas à poursuivre en écoutant les pastilles audio et en regardant les photos ci-dessous.

Un entretien réalisé par Kozi PASTAKIA et Manon LE DANTEC en janvier 2022.

Sources photographiques

Vianney Fouquet, chargé de mission, a reçu nos envoyés spéciaux au Conservatoire botanique national de Bailleul. © Globe Reporters
Vianney Fouquet, chargé de mission, a reçu nos envoyés spéciaux au Conservatoire botanique national de Bailleul. © Globe Reporters
Vue depuis l’extérieur du bâtiment d’accueil du Conservatoire botanique national de Bailleul. © Globe Reporters
Vue depuis l’extérieur du bâtiment d’accueil du Conservatoire botanique national de Bailleul. © Globe Reporters
Le Conservatoire botanique national de Bailleul s’étend sur 25 hectares et dispose notamment de trois jardins. © Globe Reporters
Le Conservatoire botanique national de Bailleul s’étend sur 25 hectares et dispose notamment de trois jardins. © Globe Reporters
Le Conservatoire botanique national de Bailleul a plus d’un millier d’espèces de plantes. Elles sont réparties en parcelles. © Globe Reporters
Le Conservatoire botanique national de Bailleul a plus d’un millier d’espèces de plantes. Elles sont réparties en parcelles. © Globe Reporters
Des panneaux indiquent le nom des plantes dans plusieurs langues, sa période de floraison ainsi que la famille et le type biologique auquel elle appartient. © Globe Reporters
Des panneaux indiquent le nom des plantes dans plusieurs langues, sa période de floraison ainsi que la famille et le type biologique auquel elle appartient. © Globe Reporters
Vianney Fouquet nous explique que les lieux sont ouverts au public et que le Conservatoire reçoit régulièrement des classes. La meilleure période pour observer les plantes ? Fin mai-début juin.
Vianney Fouquet nous explique que les lieux sont ouverts au public et que le Conservatoire reçoit régulièrement des classes. La meilleure période pour observer les plantes ? Fin mai-début juin.
Dans un des jardins, il y a une marre où ont lieu des parties de pêches à l’épuisette quand le temps le permet. © Globe Reporters
Dans un des jardins, il y a une marre où ont lieu des parties de pêches à l’épuisette quand le temps le permet. © Globe Reporters
Ceci est un îlot de jardinage adapté permettant aux personnes en fauteuil roulant de pouvoir jardiner à leur hauteur, sans entrave. © Globe Reporters
Ceci est un îlot de jardinage adapté permettant aux personnes en fauteuil roulant de pouvoir jardiner à leur hauteur, sans entrave. © Globe Reporters
L’hiver, certaines plantes sont installées dans la serre pour faire face au froid. © Globe Reporters
L’hiver, certaines plantes sont installées dans la serre pour faire face au froid. © Globe Reporters
Près de 30 millions de graines sont rangées dans des frigos pour être étudié. © Globe Reporters
Près de 30 millions de graines sont rangées dans des frigos pour être étudié. © Globe Reporters
Dans les locaux du Conservatoire botanique national de Bailleul, on trouve des herbiers. Ce sont des collections de spécimens végétaux séchés qui permettent de retracer le fil conducteur des espèces. © Globe Reporters
Dans les locaux du Conservatoire botanique national de Bailleul, on trouve des herbiers. Ce sont des collections de spécimens végétaux séchés qui permettent de retracer le fil conducteur des espèces. © Globe Reporters
Vianney Fouquet, chargé de mission, a reçu nos envoyés spéciaux au Conservatoire botanique national de Bailleul. © Globe Reporters
Vue depuis l’extérieur du bâtiment d’accueil du Conservatoire botanique national de Bailleul. © Globe Reporters
Le Conservatoire botanique national de Bailleul s’étend sur 25 hectares et dispose notamment de trois jardins. © Globe Reporters
Le Conservatoire botanique national de Bailleul a plus d’un millier d’espèces de plantes. Elles sont réparties en parcelles. © Globe Reporters
Des panneaux indiquent le nom des plantes dans plusieurs langues, sa période de floraison ainsi que la famille et le type biologique auquel elle appartient. © Globe Reporters
Vianney Fouquet nous explique que les lieux sont ouverts au public et que le Conservatoire reçoit régulièrement des classes. La meilleure période pour observer les plantes ? Fin mai-début juin.
Dans un des jardins, il y a une marre où ont lieu des parties de pêches à l’épuisette quand le temps le permet. © Globe Reporters
Ceci est un îlot de jardinage adapté permettant aux personnes en fauteuil roulant de pouvoir jardiner à leur hauteur, sans entrave. © Globe Reporters
L’hiver, certaines plantes sont installées dans la serre pour faire face au froid. © Globe Reporters
Près de 30 millions de graines sont rangées dans des frigos pour être étudié. © Globe Reporters
Dans les locaux du Conservatoire botanique national de Bailleul, on trouve des herbiers. Ce sont des collections de spécimens végétaux séchés qui permettent de retracer le fil conducteur des espèces. © Globe Reporters

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter ?

  • C’est quoi le Conservatoire botanique national de Bailleul ?

  • Les terrils sont essentiellement constitués de résidus miniers. Alors, comment est-ce possible qu’il y ait des animaux et des plantes dessus ?

  • Quels sont les atouts des terrils pour permettre à la vie de s’y développer ?

  • Quelles sont les personnes ou les structures qui sont chargées de recenser la végétation sur les terrils ?

  • Quelles sont les plantes qui poussent sur les terrils ?

  • Ces plantes sont-elles semées par l’Homme sur les terrils ou poussent-elles naturellement ?

  • Les plantations se font-elles plutôt au pied ou au sommet des terrils ?

  • Faut-il laisser les plantes se développer sur les terrils ou faut-il les contrôler ? Certaines sont-elles toxiques ?

  • Est-ce qu’il y a un enjeu écologique avec cette plantation qui pousse sur les terrils ?

  • Animaux et plantes cohabitent-ils en harmonie sur les terrils ? Les animaux dégradent-ils la végétation ?

  • Et l’Homme, à travers ses activités sur les terrils, dégrade-t-il la végétation ?

  • Question bonus : Est-ce que vous avez un petit mot pour les globe-reporters ?

Téléchargements

Les partenaires de la campagne

  • 01 Ministère de la Culture et de la Communication