Le peintre Tahar Mguedmini s’est installé dans l’Île de Djerba. Sa spécialité n’est pas le street art mais les conseils aux globe-reporters de la classe de 6ème géranium du collège Jean Lafosse de Saint Louis. Les conseils de ce professionnel du pinceau sont précieux.
Culture et francophonie
Pour certains, Tahar Mguedmini est un prestigieux ambassadeur de Djerba.
- Un graffiti de Tahar Mguedmini sur un mur de Djerba
QUESTION Globe Reporters : Quelle est la peinture utilisée pour faire un graff ?
RÉPONSE : En général on utilise la bombe à couleurs mais certains artistes utilisent le pochoir.
QUESTION GR : Utilise –t-on des bombes de peinture ?
RÉPONSE : Oui.
QUESTION GR : Le graffeur fait-il une ébauche avant, chez lui, au crayon ?
RÉPONSE : Tout dépend de ses capacités et de son habileté artistiques.
QUESTION GR : Fait-il un croquis sur le mur avant d’utiliser sa bombe de peinture ?
RÉPONSE : S’il n’est pas sûr du résultat, il fait une ébauche au crayon avant de commencer avec la peinture.
- Un chat du graffeur français C215 à Djerba
QUESTION GR : Peut-on faire des graffs sur du papier ?
RÉPONSE : On peut faire un graff sur le papier mais à ce moment là cela s’appelle un croquis et puis le graffiti est fait pour que le maximum de gens le voient.
QUESTION GR : Qu’est-ce-que cela vous fait quand l’un de vos graffitis disparait ?
RÉPONSE : Un artiste a toujours peur de voir son œuvre disparaitre mais il faut savoir qu’un graff est éphémère c’est-à-dire qu’il peut disparaitre avec le temps ou bien être vandalisé par les hommes. C’est le risque.
QUESTION GR : Les prennent-elles en photographie en souvenir, pour ne pas les perdre complètement ?
RÉPONSE : En général oui, ils prennent des photos de leurs œuvres pour les immortaliser. Souvenirs, souvenirs…
Les peintures de Tahar sont réunies dans le livre Un corps en émotion.
Comme les graffeurs, Tahar a une page FACEBOOK.
Tahar a répondu à une autre interview des élèves du collège Jean Lafosse : Djerba bombée