TD Jack, réalisateur congolais de films documentaires
Publié le 28 mars 2023
Nathan, Alexandre, Dorian et Adao, globe-reporters du collège Victor Duruy, à Châlons-en-Champagne, souhaitent recueillir la parole d’un réalisateur ou réalisatrice des films au sein du FESPACO, le Festival panafricain du cinéma et télévision à Ouagadougou. Notre envoyée spéciale va à la rencontre de TD Jack, réalisateur congolais qui présente un documentaire au FESPACO : La fièvre du coltan.
Culture et francophonie
Nathan, Alexandre, Dorian et Adao veulent en savoir plus sur le métier dé réalisateur et le pro-cessus de création d’un film. Nous profitons du FESPACO 2023, le Festival panafricain du cinéma et télévision à Ouagadougou pour demander à la journaliste, Tatiana MIRALLES, notre envoyée spéciale au Burkina Faso, d’aller à la rencontre d’un réalisateur.
Munie de son accréditation, Tatiana rencontre Jack Muhindo, plus connu par son nom artistique, TD Jack. C’est un réalisateur de films documentaires.
TD Jack est Congolais. Il travaille en tant que journaliste depuis des années pour divers médias. Il accompagne aussi des médias étrangers qui viennent en République Démocratique du Congo pour couvrir l’actualité de l’est de ce grand pays, là où TD Jack habite.
C’est le métier de journaliste qui l’a conduit au cinéma et à vouloir raconter son pays à travers des histoires réelles sous forme de films documentaires. Un film documentaire n’est pas un reportage. Un reportage est réalisé par un journaliste. Un film documentaire, pas un auteur. Même si reportages et documentaires parlent du monde réel et non de fiction, la différence est grande.
TD Jack est à Ouagadougou pour présenter son dernier film au FESPACO, dans la catégorie films documentaires.
Ce film de TD Jack, « La fièvre du coltan », raconte l’histoire véridique d’un enfant congolais qui a été enlevé par un groupe armé. Puis il a été obligé de devenir enfant soldat et de travailler dans les mines de coltan. En 2023, le protagoniste de ce film documentaire a réussi à s’échapper des groupes armés. Il milite désormais contre l’enrôlement forcé des enfants soldats dans son pays.
Lorsque Tatiana MIRALLES contacte TD Jack, ce dernier accepte tout de suite de la rencontrer pour répondre aux questions des globe-reporters et globe-reportrices. Selon lui, parler de la vraie vie dans leurs films signifie documenter l’histoire récente de son pays et laisser des traces pour les prochaines générations. Une mission très importante pour le futur, selon TD Jack.
Le rendez-vous est fixé un matin tôt, dans l’arrondissement de Dasasgho, dans la maison d’une amie de TD Jack où il séjourne pendant le FESPACO. Cela permet à Tatiana et TD Jack de discuter tranquillement et de poser toutes les questions. Ils sont assis dans la terrasse d’une jolie maison, face au jardin. Le documentaire a déjà été projeté au FESPACO et la conversation est riche.
Une fois l’entretien terminé, ils font quelques portraits dans le jardin et se disent au revoir, en sachant qu’ils se croiser à nouveau dans les rues du centre de la ville, dans un cinéma ou au siège du FESPACO.
TD Jack n’est pas seulement venu présenter son film. Il endosse aussi une casquette de formateur. Pendant son séjour à Ouagadougou, il anime quelques ateliers sur la prise de son pour des films et documentaires pour de jeunes étudiants et étudiantes en cinéma.