Thomas LESAGE nous parle de l’océan, ce géant que nous ignorons
Publié le 26 mars 2022
Les globe-reporters et globe-reportrices de l’école européenne de Berkendael à Bruxelles s’intéressent aux menaces qui pèsent sur les océans. Thomas LESAGE, le fondateur de l’association Children For The Oceans, répond à leurs questions.
Europe
Il n’est pas courant qu’un jeune homme de 16 ans crée une association. C’est pourtant ce que Thomas LESAGE a fait, à 16 ans. En 2018, alors qu’il s’apprête à partir pour plus de quatre mois en voilier école sur l’Atlantique, cet adolescent passionné par la mer décide de lancer Children For The Oceans. Le but de cette association ? Sensibiliser les enfants du monde entier aux menaces qui pèsent sur les océans et aux gestes à faire pour le sauvegarder. Les globes-reporters de l’école européenne de Berkendael, à Bruxelles, veulent savoir ce qui a poussé Thomas à se lancer dans cette grande aventure.
Lorsque les rédacteurs et rédactrices en chef contactent leur correspondante en France, la journaliste Léonor LUMINEAU, pour lui demander de réaliser une interview, Léonor envoie un mail à l’adresse mail que l’on trouve sur le site internet de l’association.
Après quelques jours, sans réponse, elle envoie à nouveau sa demande. Cette fois, Thomas LESAGE lui répond, s’excuse, et explique qu’il est très occupé, car il a intégré depuis septembre 2021, l’école Sciences Po de Reims. Il a beaucoup de travail et d’examens. Il accepte néanmoins de recevoir notre correspondante chez lui à Reims, quelques semaines plus tard.
Léonor habite à Marseille. Elle prend donc des billets de train pour un long périple qui l’amène d’abord à Paris, où elle fait escale. Ensuite, elle fait l’aller-retour à Reims dans la journée, avec tout son matériel de reportage sur le dos.
Thomas l’accueille dans sa petite chambre d’étudiant dans le coeur de Reims, à deux pas de son université et d’un charmant petit marché. Il fait très beau, et Thomas raconte à Léonor que le beau temps lui fait du bien. Avant de venir à Reims pour ses études, il vivait à Toulouse, dans le sud de la France, où le climat est plus chaud.
Mais s’il vivait à Toulouse, comment s’est-il intéressé à la mer ? Depuis son enfance, Thomas passe toutes ses vacances en famille en bord de mer et l’univers marin le fascine. Il explique qu’il voudrait en faire son métier, mais il ne sait pas encore dans quoi exactement.
Thomas est persuadé que les enfants et les adolescents ont un rôle important à jouer pour la sauvegarde de notre planète bleue. Il raconte à Léonor, en montrant des photos sur son ordinateur, son grand voyage en voilier, celui qui est à l’origine de la création de Children For the Ocean. « Je voulais ancrer mon action dans le plus long terme que ces quatre mois de bateau-école », explique-t-il.
Thomas LESAGE a aujourd’hui 18 ans, et il jongle entre ses études et Children For The Oceans, qui a maintenant un réseau d’enfants ou d’adolescents « ambassadeurs » dans le monde entier, qui se rendent, comme lui, dans les classes pour sensibiliser les enfants à l’importance de sauvegarder la mer, un écosystème terriblement menacé, alors qu’il est indispensable pour les humains.
Une fois l’interview terminée, Thomas Lesage raccompagne Léonor LUMINEAU à la porte de son immeuble. Il explique qu’il sera à Bruxelles bientôt. Peut-être l’occasion de rencontrer en chair et en os les élèves de l’école européenne ?
Pouvez-vous vous présenter ? Quel âge aviez-vous quand avez-vous fondé votre association ?
Pourquoi avez-vous choisi de créer cette association sur les océans ?
Question bonus : Quels sont les buts de cette association ?
Comment avez-vous réussi à développer votre association ?
Question bonus : Participez-vous à des conférences sur l’océan ?
Y a-t-il beaucoup de gens qui vous suivent ou qui sont dans votre association ?
Est-ce que c’est dur de se battre pour arrêter la pollution ?
Êtes-vous satisfait de votre association ?
Nous avons vu sur votre site que vous avez voyagé plusieurs mois sur un grand voilier. Avez-vous vu beaucoup de plastiques dans les océans ? Avez-vous vu d’autres pollutions que celle du plastique ?
Question bonus : Pouvez-vous nous parler de l’acidification des océans ?
Question bonus : Quelles sont les autres menaces ?
Question bonus : Combien de temps consacrez-vous à l’association ? Est-ce que vous voyagez beaucoup ?
Question bonus : Qu’est-ce que chacun peut faire pour protéger les océans ?