Le grand chef roumain Adrian Hadean a cuisiné samedi 7 janvier 2015 pour un diner caritatif dans un restaurant de Bucarest. L’envoyée spéciale des globe-reporters a pu lui poser quelques questions après le repas de la part des élèves de Diderot à Besançon.
Solidarité
Adrian Hadean est l’un des meilleurs cuisiniers roumains. Il fait partie du jury de l’émission Master Chef Roumanie. Adrian Hadean participe régulièrement à des événements caritatifs. Les recettes du diner de samedi ont été reversées à l’ONG Homes and hopes qui s’occupe des enfants en difficulté. Le menu unique entrée-plat-dessert était à 120 lei (27 euros).
Comment préparez-vous les plats traditionnels ?
Je fais une cuisine roumaine moderne. Lorsque je cuisine des plats traditionnels, je les fais comme je les ai appris de ma grand-mère et de ma mère. Mais je les revisite, c’est à dire que je change leur consistance ou leur présentation. Mais je ne change jamais le goût initial.
Est-ce que vous pouvez donner votre recette préférée ?
Ma recette préférée est celle de la malai dulce, que j’ai apprise de ma grand-mère. C’est un dessert assez compact à base de farine de maïs, une sorte de quatre-quarts. J’essaie de le faire plus léger, mais avec le même goût.
Est-ce que les habitants roumains mangent votre cuisine ?
Actuellement, je ne possède pas de restaurant, je suis consultant. Je conseille ceux qui veulent en ouvrir un sur le menu, la stratégie commerciale, la décoration... Je prends du temps pour voyager en Europe, en Asie, pour découvrir d’autres cuisines et m’enrichir. J’ai commencé la cuisine à l’âge de 19 ans. Depuis je continue d’apprendre des techniques, notamment les techniques françaises, et des styles de cuisine différents.
Les Roumains vont-ils souvent au restaurant ?
Pour la génération de ma maman, c’est très rare. Ils ont l’habitude de manger à la maison. Pour les gens de mon âge, occasionnellement oui, pour fêter quelque chose par exemple.
Vous pouvez consulter le site personnel d’Adrian Hadean pour voir des images des plats qu’il cuisine.
Le diner caritatif a eu lieu dans le bistrot Voilà. Son patron français Nicolas Vernerey avait répondu à nos questions sur l’ouverture de son restaurant.
Pour en savoir plus sur la cuisine typiquement roumaine, retrouvez l’interview de Samuel Le Torriellec, chef des cuisines dans le restaurant Crama Domneasca.
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