Tatiana MIRALLES est rentrée à Paris, puis à Callosa de Segura, ville espagnole de la province d’Alicante où est sa résidence. Souvenirs de son voyage à Madagascar.
Carnet de route
Chers globe-reporters et globes-reportrices, je tiens à vous remercier pour ce beau voyage et ces belles rencontres réalisés dans le cadre de vos reportages.
Après cinq semaines à Madagascar, voilà déjà venue l’heure du départ. C’est presque à regret que je prépare ma valise pour revenir en Europe. Je n’ai pas rencontré un seul problème important durant ce voyage, au contraire. J’ai fait la connaissance de gens aimables et je me suis fait des amis un peu partout.
C’est toujours émouvant de quitter un pays après plusieurs semaines de reportages passionnants et riches en découvertes et émotions. Et tout cela grâce à vous.
Je me suis rendue dans plusieurs villes du grand pays-île : Antananarivo, Antsirabe, Fianarantsoa, Tuléar, Ambola, Itampolo, Brickaville. J’ai parcouru plus de 2 000 kilomètres. Je suis restée assisse des heures, des journées, dans un taxi brousse sur la Route National 7. J’ai même passé une nuit en brousse, la voiture étant tombée en panne.
J’ai côtoyé plusieurs journées des personnes qui m’ont aidé dans le travail et qui ont facilité la réalisation de toutes les interviews. Un seul questionnaire reste orphelin. Celui sur le doranga, une lutte traditionnelle malgache. Malgré mes recherches, je n’ai pas trouvé d’interlocuteurs. Il faut dire que ce sport n’est pas répandu dans toute l’île. Et 5 semaines, cela passe vite dans un pays aussi grand où les moyens de transport sont rares et les routes mauvaises.
Depuis mon arrivée à l’aéroport, tout a été facile. Les Malgaches sont un peuple noble et accueillant. Dans chaque ville ou village, j’ai croisé des personnes aimables qui ont accepté des entretiens sans hésiter, d’autres avec qui j’ai partagé logement et nourriture. Je me suis régalé dans des hotelys. J’ai fait de petites excursions pour visiter la campagne ou les villages côtiers au sud.
Je dois vous parler d’Aurélien. C’est le premier taxi que j’ai pris à Tanà le lendemain de mon arrivée. Il a tout de suite compris ce que je voulais faire quand je lui ai expliqué que j’étais votre envoyée spéciale et je devais faire de belles photos de la ville. Il m’a servi de guide.
Il y a aussi Domoina, journaliste qui est devenue amie et complice de cette campagne en facili-tant les toutes dernières interviews.
Il y a aussi Florence qui a laissé sa famille pour m’accompagner dans les villages de la côte sud-ouest et traduire du malgache au français. Je n’oublie pas Olikri, conducteur du taxi-brousse, qui a changé ma place pour que je puisse prendre des photos sur la RN7. Et tant d’autres personnes !
Je fais mes bagages et j’attends Aurélien le taxi pour aller prendre mon avion. Les rues sont pleines de vie en ce début de soirée. L’aéroport est tranquille. J’enregistre la valise et passe la douane sans bousculade.
L’avion n’est pas plein. Je voyage seule. Je vais pouvoir dormir un peu pendant ces 11h00 de vol de nuit.
Au revoir Madagascar, à bientôt j’espère !
Globes-reporters et globe-reportrices, on se voit bientôt pour parler ensemble de tout cela !
Votre envoyée spéciale à Madagascar
Antananarivo, avril 2024
Sources photographiques
Brickaville est une étape pour les camionneurs qui travaillent avec les plantations de canne à sucre. J’ai cherché des plantations de cacao sans en trouver © Globe Reporters
Domoina, journaliste à Tanà m’a beaucoup aidé pour réaliser vos reportages © Globe Reporters
J’ai fait aussi la connaissance avec ce beau lémurien blanc et noir au parc national d’Andasibe © Globe Reporters
Les hotelys sont ces restaurants populaires dans tout le pays où on mange de la délicieuse cuisine maison © Globe Reporters
Florence a été traductrice, guide et cuisinière à Tuléar et dans le sud de cette ville © Globe Reporters