Vincent, éleveur de porcs : « On utilise de moins en moins de produits chimiques »
Publié le 1er février 2022
Pierre, Brendan et Jasmine, globe-reporters et globe-reportrices du collège Jean-Racine, à Saint-Brieuc, se penchent sur l’agriculture conventionnelle. Vincent Lenoir, éleveur de porcs et de vaches laitières dans les Côtes d’Armor, répond à leurs interrogations.
Portraits
L’enquête sur l’alimentation en Bretagne mène les globe-reporters de Saint-Brieuc sur la piste de l’agriculture conventionnelle, dite parfois intensive. C’est le type d’agriculture le plus commun dans la région où le bio ne représente que 13% des fermes en 2021. Ce modèle est souvent montré du doigt pour les dommages qu’il peut causer à l’environnement, comme par exemple l’utilisation de pesticides. Pierre, Brendan et Jasmine se posent la question : l’élevage intensif est-il bon pour les agriculteurs qui le pratiquent et pour la planète ?
Pour y répondre, notre journaliste correspondante en Bretagne, Élodie AUFFRAY, sollicite la Cooperl, une grosse coopérative agroalimentaire : basée à Lamballe. Cette coopérative rassemble 2 700 éleveurs adhérents et est le leader français de la production porcine.
Notre envoyée spéciale a déjà sollicité la Cooperl dans le cadre d’une autre interview sur les abattoirs. Le responsable des relations extérieures Bertrand CONVERS avait donné son accord et proposé de faire l’interview en compagnie de Vincent LENOIR, un agriculteur membre de la coopérative et de son conseil d’administration, c’est-à-dire l’équipe qui décide de la stratégie de l’entreprise.
Élodie rappelle donc pour savoir s’il est possible d’interroger Vincent LENOIR sur l’agriculture conventionnelle. Il est éleveur de porcs et de vaches laitières à Penguily, près de Lamballe. Celui-ci accepte.
L’interview se déroule dans les locaux de la coopérative à Lamballe. Pendant l’entretien, Élodie doit parfois insister un peu, reposer la question, pour obtenir des réponses plus précises sur les aspects plus négatifs de l’agriculture conventionnelle. Sans doute le signe que c’est un sujet qui reste assez sensible.