Françoise travaille dans un cabinet spécialisé dans les études d’impact sociales et environnementales dans le domaine de la mine. Elle vit en Guinée et répond aux questions sur les mines en Guinée des globe-reporters Antoine, Audrey, Mélissa, Laure, Mélodie, Sanjay et Nicolas du lycée Le Verger, à Sainte-Marie, à la Réunion.

Economie, histoire et politique

C’est à son retour de la région Boké et de Bofa, dans le nord du pays, que notre envoyé spécial reçoit la demande des globe-reporters qui enquêtent sur le secteur minier en Guinée et qui veulent en savoir plus sur les mines. Pas question de refaire 2 journées de route pour retourner sur place où les mines de bauxite se multiplient. Le temps passe vite, les reportages à réaliser sont encore nombreux et un voyage vers la Guinée forestière est à organiser.

Raphaël cherche donc quelqu’un sur Conakry qui soit capable de répondre aux questions des rédactions. Le hasard lui vient en aide parce que, comme tout journaliste, Raphaël KRAFFT a tous ces sens en alerte lorsqu’il est en reportage. Alors qu’il dîne dans un restaurant de Conakry avec son ami Carol Valade de Radio France Internationale, il fait la connaissance de son voisin de table qui travaille dans un cabinet spécialisé dans les études d’impacts dans le secteur minier. Notre envoyé spécial saute sur l’occasion et lui propose de répondre aux globe-reporters. Ce dernier refuse, car il vient tout juste de s’installer en Guinée. Il se dit encore incapable de parler ce pays qu’il est en train de découvrir. Par contre, il recommande de rencontrer sa collègue Camille. Contacté par téléphone le lendemain, elle accepte et notre envoyé spécial peut satisfaire la curiosité de ses rédactions.

Il faut préciser que Camille n’est pas le véritable nom de notre interlocutrice. Dans certaines situations, il arrive que des personnes acceptent de témoigner sous pseudonyme, en préservant leur identité. Tout journaliste est tenu de respecter ce souhait à partir du moment où il est exprimé avant l’interview. Cela n’influe en rien la qualité des informations transmises car notre envoyé spécial est le garant que cette personne sait de quoi elle parle.

Ligne de chemin de fer dans la région de Boka constuite pour transporter des minerais

Sources sonores

• Quelles ressources minières trouve-t-on en Guinée ?

• Quelle est la ressource minière qui rapporte le plus ?

• À qui appartiennent les mines (État/entreprises privées) ? Est-ce que l’État perçoit une taxe pour les sites miniers privés ?

• À qui est destinée la production extraite ?

• À l’échelle du pays, pouvez-vous nous dire à qui revient l’argent rapporté par les mines ?

• Quelle est la société qui exploite le plus la bauxite en Guinée ? Quelle part du marché occupe-t-elle ?

• Quel matériel est utilisé pour extraire les minerais : d’où vient-il ? Quand l’avez-vous acheté ? Comment s’effectue la maintenance ?

• À quels types de risques peuvent être exposés les mineurs ?

• Quels sont les aménagements réalisés autour des sites d’exploitation ? Quel est l’impact de ces aménagements sur l’environnement ?

• Comment les entreprises se positionnent par rapport aux normes environnementales concernant l’air, les nuisances sonores, la qualité de l’eau, du sol, etc. ? Pouvez-vous nous donner des exemples précis ?

• Question bonus : La Guinée semble donc très riche avec toutes ces mines, mais les Guinéens sont très pauvres. Où passe l’argent ?

• Question bonus : Est-ce que cet argent est détourné ? Est-ce qu’il y a de la corruption dans le secteur minier ?

• Combien de personnes travaillent dans le secteur de la mine en Guinée ? Le savez-vous ?

• Combien d’heures les mineurs travaillent-ils par semaine ? Quel est leur temps de pause par jour ? Ont-ils droit à des congés payés ? Combien d’années en moyenne travaillent-ils sur le site ?

• Les femmes sont-elles autorisées à travailler dans les mines ?

• Avez-vous quelque chose à ajouter ?