L’indispensable travail des insectes pollinisateurs comme les abeilles sauvages et autres hyménoptères

Publié le 5 janvier 2020

Stéphanie RONDEL est chargée d’études naturalistes au CPIE Chaîne des Terrils à Loos-en-Gohelle. Elle répond aux questions des globe-reporters Nathan, Arthur et Juliette.

La biodiversité dans tous ses états

Nous ne faisons pas toujours bien la distinction entre abeilles domestiques, abeilles sauvages et autres insectes pollinisateurs comme le bourdon ou certains papillons. Ils sont pourtant tous en déclin. Les pollinisateurs sauvages sont moins bien connus que leurs cousins domestiques.

Pour en savoir plus, les globe-reporters repèrent le nom de Stéphanie RONDEL en visitant le site internet du CPIE Chaîne des Terrils. Ils relèvent son adresse mail qu’ils transmettent à leur envoyée spéciale, la journaliste Sidonie HADOUX.

Sidonie lui écrit et Stéphanie répond en acceptant la demande d’interview malgré un emploi du temps chargé. Trois jours plus tard, Sidonie rencontre l’écologue à Loos-en-Gohelle, dans les locaux du CPIE Chaîne des terrils, situés sur la base 11/19.

Stéphanie RONDEL est chargée d’études au CPIE Chaîne des terrils, un label attribué à des associations qui font de l’éducation à l’environnement.

La base 11/19 à Loos-en-Gohelle représente une superficie de 110 hectares de terrils, d’anciens bâtiments d’exploitation minière et de cavalier de mine. Il comprend les terrils du 11/19, réputés les terrils les plus hauts d’Europe (186 mètres). Le site a été transformé depuis en Pôle de référence du développement durable et les anciens locaux qui abritaient les activités de la mine ont été investis par plusieurs structures dont le Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement (CPIE) Chaîne des Terrils.

Pas facile de se retrouver sur le site quand on y vient pour la première fois. Sidonie appelle le secrétariat du CPIE pour avoir des indications : « c’est le bâtiment n°5 », répond la voix au téléphone, « juste à côté du CERDD », le Centre de Ressources du Développement durable.

Stéphanie vient chercher Sidonie dans le hall d’entrée, lui propose un café et elles s’installent dans une salle de réunion pour procéder à l’interview.

Une interview réalisée en décembre 2019

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter ainsi que le CPIE Chaîne des terrils ?

  • D’après nos informations, vous êtes spécialistes des hyménoptères, pouvez-vous les définir ?

  • Quelle est la différence entre une abeille sauvage et une abeille domestique ?

  • Le Nord-Pas-de-Calais est-il riche en hyménoptères et en abeilles sauvages ?

  • Quelles sont les raisons du déclin ?

  • Comment mesure-t-on le déclin des abeilles ?

  • D’après nos sources, vous travaillez au CPIE Chaîne des terrils, que faites-vous pour protéger les hyménoptères ?

  • À l’échelle des particuliers, que pouvons-nous faire pour attirer les hyménoptères dans notre jardin ?

  • Est-ce qu’il faut privilégier les abeilles sauvages ou les domestiques ?

  • Si toutes les abeilles sauvages disparaissent, est-ce que les abeilles domestiques pourraient polliniser aussi bien ?

  • Que faut-il penser de la pollinisation manuelle comme ce qui se fait en Chine ?

  • 12.Est-ce que le frelon asiatique est vraiment néfaste pour les hyménoptères locaux ?

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  • 01 Ministère de la Culture et de la Communication