Sylvie est cadre supérieur à la SNCF, la compagnie ferroviaire en France. Elle répond aux questions des globe-reporters du Lycée Ferhat Hached de Bizerte.
VIE QUOTIDIENNE
Pour en savoir plus sur la politique en matière de transport en France, notre envoyée spéciale prend contact avec Sylvie, une cadre supérieure à la SNCF, la Société nationale des chemins de fer français qui est l’entreprise ferroviaire publique de France. Sylvie maîtrise bien son sujet parce qu’elle travaille à la SNCF à un niveau de responsabilité qui lui permet de porter un regard global.
Le rendez-vous est fixé au jeudi 19 avril 2018, à 12h, lors de la pause déjeuner de Sylvie. Nadia se rend devant la gare du Nord, là où se trouve son bureau. Pour discuter, Sylvie propose la chaufferie, un restaurant où elle a l’habitude de déjeuner, situé à 300 mètres de la gare.
Sylvie consulte ses emails. Ses responsabilités lui laissent peu de temps, mais elle en trouve tout de même pour répondre aux globe-reporters.
En fin d’entretien, comme souvent, notre envoyée spéciale qui est sans cesse à la recherche de nouveaux contacts, lui demande si par hasard, elle ne connaîtrait pas un spécialiste de l’environnement car nous avons encore un questionnaire orphelin de réponses. Sylvie lui répondre qu’elle va en parler à un ami mais qu’elle ne promet pas qu’il soit disponible.
Sources sonores
Existe-t-il, selon vous, une politique de l’État et des entreprises privées pour privilégier le transport en commun : moyens suffisants pour couvrir les besoins, tarifs étudiés qui tiennent compte du pouvoir d’achat du citoyen etc.
Les moyens de transport routier et ferroviaire font-ils l’objet de plans de développement à moyen et long termes ?
Les infrastructures routières et ferroviaires sont-elles dans un état qui les rend compétitives et fiables ? Quelles sont les prévisions de leur développement ?
Les zones éloignées sont-elles desservies en dépit de la faible rentabilité des lignes existantes ?
Êtes-vous satisfaits des services rendus par les moyens de transport publies ? Dans le cas contraire, que reprochez-vous le plus à ces moyens ?
Question bonus : que pensez-vous à titre personnel de la réforme de la SNCF voulu par le gouvernement actuel ?
Question bonus : que faut-il penser des directives de l’Europe qui impose l’ouverture dans ce domaine ?
Avez-vous des suggestions à formuler pour améliorer la situation actuelle ?
Le transport aérien interne peut-il être assimilé actuellement au transport public sur la base du nombre de vols internes effectués ? Comment voyez-vous son avenir selon vous ?
Selon vous, sur quels paramètres doit-on agir en priorité afin de rentabiliser le transport public ?
Qu’est-ce qui est plus judicieux pour la desserte des banlieues : multiplier les stations d’arrêts des trains et des bus ou bien instaurer le système de " rotation continue " à travers les artères où les usagers se rassemblent ? Justifiez votre choix.
Afin d’engager le moindre coût à l’échelle nationale, faut-il avantager le transport par train ou bien favoriser le transport routier ?
Question bonus : comment voyez-vous les transports de demain ?