Paris by day and night

Publié le 8 avril 2018

Impatiente de commencer ses reportages, ce lundi 2 avril 2018, notre envoyée spéciale à Paris, se lève à 5h du matin, comme dans la chanson de Jacques Dutronc " Paris s’éveille ". Le temps de savourer un café tranquillement et de se préparer à réaliser les premières interviews de ce projet expérimental d’éducation aux médias en Tunisie.

CARNET DE ROUTE

Le sujet du jour est la violence en milieu scolaire. C’est une idée proposée par Oumeima, globe-reporter du Lycée Ferhat Hached de Bizerte. Première étape, réunir le matériel nécessaire, vérifier que les piles rechargeables sont bien chargées et se familiariser avec les outils de reportage fournis par Globe Reporters.

Mais le matériel ne fait pas tout. Le meilleur compagnon des journalistes est leur carnet d’adresses. Surtout lors des reportages à l’étranger, car trouver des contacts locaux est une priorité. Étoffer ce carnet est donc un réflexe dans la profession et je n’échappe pas à la règle. À peine débarquée à Paris, je commence à faire des rencontres, à noter des noms et des numéros de téléphone. Car on ne sait jamais…

Et comme on dit, le hasard fait bien les choses. La preuve. Une de mes premières rencontres est Fatima. Fatima est enseignante et quand je lui explique que j’ai un questionnaire sur le harcèlement scolaire, Fatima pense immédiatement à une amie : " Il faut appeler Imanne. C’est une spécialiste de la question et elle travaille au ministère. Je lui envoie un SMS pour la prévenir ". Peu importe que ce soit un dimanche, car le temps en reportage est toujours compté. J’appelle cette amie de Fatima sur son téléphone portable.

Imanne Agha, chargée de mission de " prévention et violence scolaire " au ministère de l’Éducation nationale français, prévenue de l’appel accepte sans hésitation la requête. Elle propose un rendez-vous chez elle. Elle est disponible en fin de journée.

L’interview se déroule à merveille. Il faut maintenant rentrer. Coup de chance la ligne de bus 60 est directe pour la Place des Fêtes, le quartier où je loge, dans le nord de la capitale française. À travers la fenêtre du bus, je découvre le Paris cosmopolite ; les restaurants chinois, japonais, algérien, libanais, mexicain et bien évidemment de nombreux fast foods (KFC, Mc Donalds etc.).

Paris est une ville époustouflante de jour. La nuit, elle offre un paysage différent. Dans le coin où j’habite, tout est très calme. À 50 mètres, il y a l’entrée du parc des Buttes-Chaumont. C’est l’un des plus grands espaces verts de Paris. La nuit, à la lueur des lampadaires, il présente un charme particulier. Bref avant de me mettre à monter l’interview, autant sortir et profiter des découvertes que permet le travail de reporter.

C’est aussi l’occasion de saluer une amie qui est devenue parisienne. Cela fait un moment que je ne l’ai pas vue. C’est Lina KAMOUN. Elle est aussi journaliste. Nous avons travaillé ensemble pour Promédia. Elle a aussi travaillé au Manager où elle est restée un an. Aujourd’hui, elle vit en France.

Nous avons décidé de nous rencontrer au café-bar qui se trouve en face de la station de métro Botzaris. À ma grande surprise, nous nous retrouvons comme si nous nous étions quittés hier. Notre amitié est intacte. Et nous discutons de tous les bons moments partagés ; les conférences de presse, les déjeuners à pas d’heure en raison de la charge de travail. Dans ce métier, c’est la course, car il faut respecter les deadlines ; ce moment où il faut avoir impérativement terminé son papier. Dans notre métier, l’information prime sur le désir de l’estomac.

Sources photographiques

La rue de Belleville sépare les arrondissements XIX et XX.
La rue de Belleville sépare les arrondissements XIX et XX.
Un graffiti dans le quartier du Haut Belleville.
Un graffiti dans le quartier du Haut Belleville.
Le bonhomme en noir, un personnage très connu à Paris, œuvre de l’artiste Nemo.
Le bonhomme en noir, un personnage très connu à Paris, œuvre de l’artiste Nemo.
Une écluse du canal Saint-Martin.
Une écluse du canal Saint-Martin.
Le canal Saint-Martin relie le bassin de la Villette au port de l’Arsenal.
Le canal Saint-Martin relie le bassin de la Villette au port de l’Arsenal.
Aux beaux jours, les quais du canal sont envahis par les Parisiens qui y pique-niquent.
Aux beaux jours, les quais du canal sont envahis par les Parisiens qui y pique-niquent.
La nouvelle mode sur les ponts parisiens ; les amoureux accrochent des cadenas pour célébrer leur amour.
La nouvelle mode sur les ponts parisiens ; les amoureux accrochent des cadenas pour célébrer leur amour.
Dans cette rue qui conduit vers la Place de la République, on observe les aménagements pour vélos de plus en plus nombreux dans la capitale.
Dans cette rue qui conduit vers la Place de la République, on observe les aménagements pour vélos de plus en plus nombreux dans la capitale.
Place de la République. Depuis 2013, la place est redevenue piétonnière et les véhicules doivent la contourner.
Place de la République. Depuis 2013, la place est redevenue piétonnière et les véhicules doivent la contourner.
Cette photo est prise en avril 2018. Certains n’ont pas oublié que 50 ans plus tôt, au mois de mai, la France était en pleine ébullition.
Cette photo est prise en avril 2018. Certains n’ont pas oublié que 50 ans plus tôt, au mois de mai, la France était en pleine ébullition.
Répu, comme disent les Parisiens, est une place où se déroulent de nombreuses manifestations.
Répu, comme disent les Parisiens, est une place où se déroulent de nombreuses manifestations.
Ce jour-là, le DAL, une association qui lutte pour un accès à un logement digne pour tous, mobilise ses troupes.
Ce jour-là, le DAL, une association qui lutte pour un accès à un logement digne pour tous, mobilise ses troupes.
C’est la fin de trêve hivernale durant laquelle il est interdit d’expulser les gens d’un logement. Le DAL craint que beaucoup de monde se retrouve à la rue, cette année encore.
C’est la fin de trêve hivernale durant laquelle il est interdit d’expulser les gens d’un logement. Le DAL craint que beaucoup de monde se retrouve à la rue, cette année encore.
Retrouvailles entre notre envoyée spéciale et son amie Lina KAMOUN.
Retrouvailles entre notre envoyée spéciale et son amie Lina KAMOUN.
La rue de Belleville sépare les arrondissements XIX et XX.
Un graffiti dans le quartier du Haut Belleville.
Le bonhomme en noir, un personnage très connu à Paris, œuvre de l’artiste Nemo.
Une écluse du canal Saint-Martin.
Le canal Saint-Martin relie le bassin de la Villette au port de l’Arsenal.
Aux beaux jours, les quais du canal sont envahis par les Parisiens qui y pique-niquent.
La nouvelle mode sur les ponts parisiens ; les amoureux accrochent des cadenas pour célébrer leur amour.
Dans cette rue qui conduit vers la Place de la République, on observe les aménagements pour vélos de plus en plus nombreux dans la capitale.
Place de la République. Depuis 2013, la place est redevenue piétonnière et les véhicules doivent la contourner.
Cette photo est prise en avril 2018. Certains n’ont pas oublié que 50 ans plus tôt, au mois de mai, la France était en pleine ébullition.
Répu, comme disent les Parisiens, est une place où se déroulent de nombreuses manifestations.
Ce jour-là, le DAL, une association qui lutte pour un accès à un logement digne pour tous, mobilise ses troupes.
C’est la fin de trêve hivernale durant laquelle il est interdit d’expulser les gens d’un logement. Le DAL craint que beaucoup de monde se retrouve à la rue, cette année encore.
Retrouvailles entre notre envoyée spéciale et son amie Lina KAMOUN.

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Les partenaires de la campagne

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  • Mairie de Paris